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Commentaire de finael

sur Elections 2007 : régression démocratique


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finael finael 24 avril 2007 12:45

Après maints commentaires plus ou moins en rapport avec le sujet de départ je vais ajouter quelques réflexions personnelles de quelqu’un qui a voté « à gauche de la gauche ».

Tout d’abord la comparaison entre l’économique et le politique : A mons sens elle n’est pas dénuée de fondements en ce sens que ce sont deux domaines qui sont étroitement liés, n’en déplaise à ceux qui prétendent le contraire. Mais l’utiiser est hasardeux et encore faudrait-il que les hypothèses de départ soient solides, ce qui n’est pas le cas : En économie, contrairement à ce qu’en dit l’article, on assiste à une concentration sans précédent historique et à des situations quasi-monopolistiques ou, à défaut, de formation de cartels. Ce qui renvoie la théorie « libérale » aux oubliettes de l’aveu même de ses principaux théoriciens (je ne parle pas ici des pseudo « spécialistes » dont nous gratifient les médias).

De l’autre côté, si « régression démocratique » il y a, ses causes n’ont rien à voir, à mon avis, avec l’appel au « vote utile » : c’était de bonne guerre. Dire que les défaites sont dues à l’adversaire relève de la tautologie.

Par contre l’incapacité à créer une dynamique « anti-libérale » unitaire, à analyser correctement et cristalliser le refus du Projet de Constitution Européenne me semble la cause la plus sérieuse. Lutte des égos, amalgame de revendications partielles au lieu de l’indispensable unification : absence de « colonne vertébrale » idéologique, incapacité à prendre en compte les données comme la possession des médias (lire « la fabrique de l’opinion publique » de Noam Chomsky) et d’inventer ou d’utiliser de nouveaux moyens d’expression et de lutte, de saisir les occasions (pourquoi ont-ils tué Jaurès une deuxième fois ?), voilà, me semble-t-il les véritables raisons de la défaite de ce que l’on appelle l’extrême gauche.

Et pour finir avec une comparaison économique : comment lutter avec un petit atelier contre une multinationale sans faire appel à l’imagination ?


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