@ Bill
« Il n’y a aucune trace dans les votes d’une critique quelconque envers la façon dont la France est dirigée. »
Est-ce qu’un vote peut-être critique aujourd’hui même si beaucoup des votes ne sont pas des votes de conviction ?
Pour la critique on ne nous laisse pas vraiment le choix étant donné que les petits partis qui sont les seuls vraiment à être critiques ne sont pas pris au sérieux car ils ne pèsent pas, le seul candidat qui aurait pu constituer une cassure du clivage droite/gauche était Bayrou mais les Français doivent aimer les batailles droite/gauche, alors on aura un duel entre la gauche et la droite comme au bon vieux temps.
Les Français ont surtout voulu un vote utile au premier tour sachant que la plupart des petits candidats n’auraient pas pu concurrencer les grosses pointures et pour éviter donc d’avoir un Le Pen au deuxième tour. Pour le second tour ça risque d’être un peu plus serré au niveau des résultats étant donné qu’on en sera réduit à choisir entre la gauche et la droite.
« Voter pour Schivardi aurait pu constituer une critique envers l’Unionisme, Nihous un rappel vers la ruralité dans un monde où tout part vers la ville, et pas toujours pour le meilleur, un vote Le Pen plus massif une vraie volonté de changement. »
Peut-être mais qu’est-ce que ça changerait. Les candidats style Schivardi et Nihous sont trop axés sur leur particularité et les trois qui sont arrivés en tête sont plutôt généralistes. Dans les deux cas ça n’arrange pas les choses.
Perso je ne pense pas qu’un vote Le Pen puisse constituer une vraie volonté de changement, parce que finalement que se soit Le Pen ou un autre il n’y a pas de recette miracle ou de baguette magique qui pourrait changer concrètement et rapidement les choses comme le voudrait les Français.