« »« 3) Comment fonctionnera concretement son ministère de l’identité nationale ? Est-ce qu’il fera une distinction entre les bons français qui aiment la France et les autres ? Plus sérieusement, qu’elle sera le rôle de ce ministère ? »« »
David, voici un élément de réponse :
Pour Sarkozy, le christianisme est « déterminant »
NOUVELOBS.COM | 17.04.2007 | 18:26
« Il est fondamental que les religions - et notamment la religion catholique - participent aux grands débats de société », estime le candidat UMP, pour qui « le christianisme a vu naître notre nation ».
Nicolas Sarkozy, candidat UMP à la présidentielle, juge « déterminante » la part du christianisme dans l’identité nationale, dans une interview à l’hebdomadaire Famille chrétienne daté du samedi 21 avril.
« Le christianisme a vu naître notre nation. Il a participé aux plus grandes heures de son histoire, et aussi parfois à ses drames. Il a couvert notre territoire d’églises, de cathédrales, de monuments. Il nous a surtout légué un immense patrimoine de valeurs culturelles, morales, intellectuelles et spirituelles », ajoute Nicolas Sarkozy.
Pour lui, le rôle des religions dans les débats de société est « fondamental ». « Je pense qu’il est fondamental que les religions -et notamment dans notre pays la religion catholique- participent aux grands débats de société » auxquels elles apportent « une dimension morale et métaphysique essentielle à nos questionnements », écrit le candidat.
Problèmes de l’immigration
« S’agissant de l’immigration, poursuit-il, l’Église catholique est dans son rôle en rappelant l’exigence d’ouverture, d’accueil, de protection des persécutés. Mais je suis dans le mien en disant qu’il faut agir de manière responsable. La solution aux problèmes de l’immigration ne peut pas être dans la suppression totale des frontières, qui mettrait en péril tous nos équilibres sociaux. Elle est dans la maîtrise des flux, dans l’intégration, et dans le co-développement ».
Interrogé dans la même interview à propos des 20% de postes de l’enseignement privé financés par l’Education nationale, il indique qu’il ne « remettra pas en cause cet équilibre au niveau national ». Au niveau local, ajoute-t-il, cette règle devrait être assouplie « pour permettre à l’Enseignement sous contrat de mieux répondre à la demande des familles et de s’implanter dans les zones où il est peu présent », comme les Zones d’éducation prioritaires. (AFP)