En ce qui concerne le papier d’Hermann Scheer :
Il parle des éoliennes et des panneaux solaires, mais ces solutions ne se suffisent pas à elle-mêmes. Il parle de la bio-masse, mais quand elle n’est pas au moins aussi polluante que les énergies fossiles, elle s’oppose au besoin élémentaire de nourriture : des champs destinés à l’alimentation sont transformés en champs pour produire de l’énergie (ex : l’éthanol de la canne à sucre). Il parle de l’énergie des vague, mais il oublie qu’à l’heure actuelle les résultats ne sont pas concluants : cela coûte cher et produit quasiment rien. Il ne parle pas de l’énergie fournie par les courants marins : les résultats sont meilleurs que pour les vagues, mais la technologie n’est pas encore au point.
« pensez-vous vraiment qu’on pollue moins avec le nucléaire quand on prend en compte la nocivité des déchets ? »
Est-ce que tout produit nocif pollue ? Non, s’il est gardé sous certaines conditions. Donc la pollution par le nucléaire est un risque et non un dommage collatéral.
En conclusion, à l’heure actuelle se passer du nucléaire est utopique. Il faut donc continuer à faire des progrès dans ce domaine tout en cherchant des solutions viables dans les autres voies possibles.
"Si je te suis bien Cassandre, les dizaines de milliers de morts de Tchernobyl (et les autres à venir, vu comment ils ont peur en Suède...) sont un mal nécessaire ?...
Et que fais-tu de ces générations de mutilés qui naissent encore de nos jours dans la région de Tchernobyl ?!
Lamentable de dénis d’humanité... Tout pour le progrès, tout pour la technologie tant que c’est pas nos enfants. Les Ukréniens n’ont eu (on ont encore) que ce qu’ils méritaient ces ça ?smiley
Nisco"
Les effets néfastes du nucléaire ont une influence lors des grosses catastrophes. Les énergies comme le gaz ou le pétrole ont des effets néfastes lors de leur exploitation. La catastrophe de Tchernobyl a eu lieu dans des conditions qu’il ne faut pas occulter (incompétence du directeur de la centrale qui était ingénieur en therodynamique et non spécialiste du nucléaire, la conception de la centrale ne répondant pas aux normes de sécurité de l’époque -renforcées depuis-, les expérimentations sur le coeur n°4 non prévues, etc.) ; Je ne veux pas minimiser les conséquences d’un telle catastrophe, néanmoins il ne faut pas oublier que l’exploitation régulière des réserves de pétrole, de gaz et de charbon ont fait bien plus de victimes que le nucléaire (conditions de travail dans les mines, cancers des poumons dans les villes à forte pollution -quel que soit l’âge-, réchauffement climatique, etc.). Alors je préfère une catastrophe qui peut s’éviter par des normes de sécurité appropriées qu’une catastrophe inévitable.