Tiens pour éclairer un peu les grandes réconciliations politiques, quelques déclarations des candidats qui courtisent Bayrou (source l’Orient le jour, journal du Liban).
Nicolas Sarkozy :
- « Je l’ai toujours connu à droite, voici qu’il est maintenant à gauche, j’espère qu’il a demandé l’autorisation à ses électeurs. » (18 avril).
- « C’est la caricature du cynisme et de l’opportunisme. » (12 avril).
- « M. Bayrou est une “création essentiellement médiatique”. » (27 mars).
- « Le principal, c’est de bien viser. Vous le croyez à droite, il est parti à gauche. Vous le croyez à gauche, il est parti à droite (...). Ce n’est pas comme ça qu’on dirige la cinquième puissance du monde. » (20 mars).
- « On parle de l’élection de la présidence de la République, et ce n’est pas une question de sourire, celui de Mme Royal, ou de tracteur, celui de M. Bayrou. » (18 mars).
- « Sa victoire conduirait à l’immobilisme dans un premier temps, à la crise politique dans un deuxième. » (11 mars).
Ségolène Royal :
- « Il est assis entre deux chaises. Je ne sais pas si vous avez essayé de rester assis entre deux chaises, ce n’est pas très confortable. » (20 avril).
- « Son “ni droite ni gauche” masque l’immobilisme le plus absolu, le refus de dire clairement quelles sont les solutions qui seront apportées aux problèmes qui se posent au pays. » (27 mars).
- « C’est une forme d’imposture. » (14 mars).
- « Il cherche à brouiller les cartes. » (1er mars).
- « La politique n’a rien à gagner dans le ramollissement des identités politiques. » (26 février).
On revient de tout en politique. De ses ennemis, de ses amis et de son programme quand on est élu.