@IP115
Votre analyse est, je pense erronée.
Tout d’abord, l’UDF a réalisé 12% aux dernières élections régionales et européennes. Sa base est donc plus importante que vous le pensez, sans doute autour de 10%.
Je suis d’accord avec vous sur la répartition des autres électeurs de Bayrou.
En revanche, vous sous-estimez trois éléments pour ces élections législatives :
- elles arrivent très rapidement après la présidentielle. L’impact personalité lovale sera donc moindre, et ces élections seront plus « politiques ». Il est probable qu’elles confirmeront le président élu, mais aussi le score de Bayrou car beaucoup de ses électeurs adhèrent à son projet, et sa visibilité médiatique sera encore présente
- son nouveau Parti Démocrate consitera en un refuge possible pour de nombreux électeurs de centre-gauche en cas de défaite de Mme Royal, car il est peu probable quele PS parvienne à se réformer d’ici les législatives. Au contraire, bayrou et son nouveau parti seront dans une dynamique montante.
- Enfon, de nombreux députés sont élus pas des scores serrés dans de nombreuses circonscriptions. L’élément dissuasif du maintien de candidats Parti Démocrate au second tour devrait permettre à Bayrou d’obtenir suffisament de désistements en sa faveur pour obtenir une cinquantaine de députés.
Un petit rappel : en 2005, l’UMP avait fortement menacé l’UDF de représailles aux élections régionales si celle-ci maintenait seslistes séparées. Le résultat a été que l’UDF a obtenu plus de siègdes de conseillers régionaux qu’aux élections précédentes, malgré la victoire des listes de gauche dans 20 régions sur 22, grâce à des scores de premier tour qui ont forcé à des listes communes comprenant beaucoup plus de candidats UDF.
La dissuasion s’exerce toujours du faible au fort, mais peu être très efficace. Et pour Bayrou, ce système marche aussi bien envers le PS que l’UMP, suvant le choix d’alliance qui sera le sien.