Si pour « raison » on entend « choix dicté par pur opportunisme personnel » - ce que plusieurs UDF ont fait avant et après le 1er tour- aller dans le camp de NS c’est un véritable choix de raison. Ces personnes sont attachées à leurs intérêts personnels et non pas à des idéaux politiques. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls, il y en a dans tous les partis, vu que la traîtrise politique et personnelle, pratiquée ouvertement, est devenue banale dans ses derniers temps. Dans ce domaine de la traîtrise Sarkozy « docet », depuis le temps de son soutien à Balladur, contre Chirac. Toujours contre Chirac, il a cherché de traîner aussi M. Bayrou (voir -ou écouter sur le site du journal- ses propos publiés par le quotidien Sud Ouest), c’est l’une des raisons pour laquelle les deux hommes ne se parlent plus.
NS dit que « c’est la politique ». Mais en effet c’est « sa politique » et celle de ceux qui sont poussés seulement par l’ambition personnelle, ce sont « leurs intérêts » et non pas les intérêts de la société entière.
C’est notre Berlusconi à nous et les gens qui l’entourent se comportent comme les yes-men de Berlusconi. Les deux défendent les privilèges des plus riches et vendent des rêves aux autres : travailler plus et gagner plus (=juste pas de charges pour les entreprises pour les heures supplémentaires, donc pas de création de postes ) ; transmettre le « fruit du travail » aux enfants sans impôts de succession (= hériter sans être redevable à la société pour ce qui n’est pas un mérité mais une chance) ; abolir l’impôt sur la fortune (être riche est pour Sarkozy un mérite personnel, un riche n’a pas le devoir de contribuer en mesure majeure à la société -alors qu’on sait très bien qu’on ne devient pas riche seulement par des capacités personnelles mais aussi car on a une base financière pour se développer) ; assouplir le code du travail (pour que les travailleurs, surtout les moins qualifiés, deviennent un outil à jeter comme une vieille chaussure).
A propos du fameux « chiffrage »....combien coûtent à l’Etat ces mesures, en termes financiers et sociales, et à court et long termes ?
UNITE EGALITE FRATERNITE. N’oublions pas ! Ces sont les vrais fondements de l’identité nationale !