Je ne vais pas commencer à compter les scores des pour et des contres.
Figurez-vous que je m’attendais à des réactions après avoir vu par hasard dans la liste des articles les plus fréquentés qu’un article avait déjà été sous les feux de la rampe en décembre à ce sujet. Des réactions très vives, à la limite de l’acceptation, y avaient été proférées.
J’ai contacté Agoravox à ce sujet pour leur dire que si les articles sont contrôlés avant parution, il serait très judicieux et équitable de le faire pour les commentaires. Autant vous dire d’entrée de jeu que je ne jouerai pas dans le même scénario. Je suis désolé pour celui ou celle qui aurait voulu avoir mon commentaire après le sien, mais seule la polémique constructive aura mon choix. Si la rubrique « sport »ne convenait pas selon votre appréciation. Pas de problème, pour moi. J’ai ajouté mon article sous cette rubrique parce que le sport c’est aussi accepter la contestation du sport.
Nous sommes en démocratie et j’accepte toutes les opinions dans leur concept. J’ai des idées trop bien précises pour ne pas faire l’autruche.
Mais je m’écarte du sujet.
Nous avons apparemment toujours beaucoup de fans du Dakar en ligne.
Je les en félicite et la passion doit être respectée dans ses moindres recoins.
Je dirais même que dans le fond, vous avez raison. Comment pouvons-nous continuer à vivre sans un peu de rêve à se farcir au travers de la vie faite d’embûches et de contraintes restrictives. La réalisation de nos rêves n’est plus assez souvent à notre portée pour pouvoir y réagir et prendre son destin en main.
Je dirais donc vive le Dakar. Foncer pendant que vous le pouvez car malheureusement je ne suis pas sûr que l’on arrivera au centième anniversaire de cette compétition.
Avant cela si rien de génial n’est trouvé, nous auront depuis bien longtemps oublié de verser beaucoup de pétrole pour nos excès. Le prix ou la pénurie de cette énergie donnée par la nature auront tôt fait de nous ramener à une raison à plus longue échéance. Je ne me sens pas du tout dans le rang des Verts ou de toute autre organisation d’ailleurs. Je me permets seulement de faire remarquer que l’idée de liberté de mouvement et de rejeter toute contrainte dans ce domaine, c’est la Nature, elle-même, qui en imposera les règles. Nous avons déjà dépassé notre quota de consommation depuis bien longtemps. Les « anti-bagnoles pourries », comme vous le dite, contraints et forcés, il y en aura de plus en plus.
Concernant les « larmoiements » autour des populations locales bousculées par ce « coup de feu » de l’actualité, je répondrais simplement que l’acceptation ou non du passage de la colonne du rallye devrait être approuvée par les populations locales elle-même (pas les autorités de celles-ci). Se trouvent-t-elles assez heureuses du passage forcé ? A-t-elle eu assez de compensations financières ? Laissez-moi, seulement, le bénéfice du doute. Les frigos boxes étaient remplis au départ. A Dakar, même, peut-être. J’espère que le champagne et la bière y ont été, pour le moins, bons et chers. Si l’on avait un référendum pour savoir si j’étais d’accord d’avoir une course tonitruante et non respectueuse de l’environnement sous mes fenêtres, vous pouvez deviner facilement mon choix.
Quant aux précautions prises pour protéger les populations locales, je ne peux que constater que deux enfants qui n’ont pas pu échapper aux « protections » c’est un peu beaucoup. Si l’on veut faire du sport qui fait suer le front, pour quoi pas un rallye Dakar à vélo. Je ne suis pas sûr qu’il n’y aurait pas autant de monde, ni de rentrées financières quand on voit le succès du tour de France.
J’arrête ici. Défoulez-vous un max et à bientôt dans de prochaines aventures blogantes.