Les uns produisent du pétrole, les autres des armes.

Tant qu’on ne saura pas résoudre ces conflits internationaux à l’aide de cette simple équation, nous serons victimes de la moindre idéologie.

Mais regardons une carte de l’Arabie Saoudite, par exemple (je vous incite vivement à le faire) : n’est-il pas flagrant que Soudan, Erithrée, Ethiopie, Somalie, Iran, Iraq (gênant pour les Arabes, contrôle passé à l’allié Américain. Allié économique des Arabes, parfaitement) et Syrie ne constituent qu’une seule et même bande de sécurité autour des grands producteurs pétroliers ?

Mais de quoi parle-t-on ?

Israël est vendue aux intérêts américains et je le déplore, elle n’y gagnera pas longtemps encore, palestiniens et autres libanais ne sont que la chair à canon pour les intérêts arabo-américains !

Et les producteurs d’armes, voyons, pensez-vous qu-ils accèpteraient un seul instant de cesser leur production eux aussi ? Et si l’on produit, il faut que ça serve, point barre. Pas de pertes ici, quelle ironie !

Le moindre partisan ici est milicien malgré lui, donnez-lui une arme et ces vendeurs de mort, dont on ne parle JAMAIS, se frotteront les mains !

Que penser des 100 000 Kalashnikov flambantes neuves vendues en amérique du sud ? Quels paramilitaires, quels massacres en profiteront encore ?

Et la drogue, bien sûr, connait-on de meilleur opium que l’opium ?

Le problème selon moi c’est la tolérance à la corruption, mère de tous les terrorismes. Il est naïf de penser ce que tel ou tel état aurait pu faire avec tant de sous, bien naif de se demander pourquoi tant de haines etc :

Ceux qui gagnent dans tout ça le font au détriment de la morale, avec comme seul éthique d’amplifier leur pouvoir de contrôle sur les masses. Et leur arme est l’idéologie. Soyez sûrs qu’ils n’en croient pas un mot, non, ce qui compte c’est que vous y croyez VOUS.

Vous, moi. Nous.

1° Condamnation ferme et systématique de toutes les manoeuvres spéculatives sur les marchés, incluso les destabilisations militaires.

2° Rationalisation des productions d’armes dans le monde, et extension de la non-prolifération à la totalité des armes dans leur ensemble, tout calibres confondus,

3° Rétablissement du droit de regard des citoyens sur l’utilisation de leurs impôts. L’armement prend 40% de l’argent européen et, je cite approximativement, « celà ne permet pas la réalisation d’une politique décente de défense de l’Europe ». Mais quelle honte !!!

Mais de quoi parle-t-on ?

Si vous aviez oublié le rapport entre l’article et tout ce dont je parle, rappelez-vous simplement que votre attention est focalisée sur des conséquences et que les quelques responsables des causes (lucratives) se tapent sur le ventre de leur bon coup.

Vous. Moi. Nous. Si nous prenons parti nous perdons notre jugement, et il faudra bien le garder pour décapiter ensuite l’hydre mafieuse.

Je le redis, c’est dans la noirceur des marchés internationaux qu’est notre combat.

Un liban libre est une brèche dans le temple arabe, l’asservir est une condition du marché. Les Emirats Arabes doivent rester intouchables ! Si j’épargne le gouvernement américain actuel c’est qu’on a déjà assez parlé de celui-ci, démocratie oblige...

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. (...) Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. (...) nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. » Eisenhower, à la fin de son mandat présidentiel, le 17 Janvier 1961.

Merci à la personne sur AgoraVox qui m’a fait découvrir ce discours prophétique.

Aux citoyens de réclamer leur dû, à commencer par les démocraties occidentales.

Vous. Moi.

Nous.