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Commentaire de titouaz

sur Cuba, Castro et un argument


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titouaz (---.---.191.87) 8 août 2006 11:35

Et oui, accepter que Fidel passe les rennes à Raul de façon « constitutionnelle » et que ce soit un bienfait pour les cubains, est une évidente posture démocratique.

Pourquoi pas des partis libres et des élections au suffrage universel ?

Bon, foin de naïveté inconséquente, le système dictatorial castriste tient sur ses fondements totalitaires. La où ça se corse c’est qu’il a imposé une politique sociale issue des écrits communistes originels adaptés à Cuba s’y est tenu et à réussi (globalement et grâce à la trique, of course). En tout cas avec moins de dérives comparés à d’autres systèmes ( les qq centaines de fusillés par la régime se retourneraient dans leur tombe s’ils me lisaient) et même s’il à contraint à l’exil artistes et libres penseurs qu’ils n’a pas pu enfermer. Un sacré sujet de cogitation notre Fidel ; s’il n’avait pas été là, où en serait Cuba aujourd’hui ? Mieux ou pire ? Et dans quels domaines ?

Un intervenant parle de l’injustice faite à l’île et c’est très vrai. L’embargo US issu de la guerre froide n’a plus lieu d’être depuis longtemps. Le niveau de vie des cubains serait bien meilleur maintenant. Mais comme tout ceci est lié au règne castriste, on tourne en rond...

S’interesser à l’avenir est plus utile car plus inquiétant à mon avis.

Car quand on voit partir un système totalitaire c’est pour tomber dans quoi ? L’histoire grouille d’exemples où l’époque qui suit n’est pas glorieuse. Pas toujours génial pour le peuple après la fin des Ceaucescu, d’un Enver Hojda ou d’un Mobutu, mais souvent pire après un Sha, un Tito et bien d’autres, en Afrique comme ailleurs.

Toutes les dictatures ont leur style et leur degré de répression et d’arbitraire. C’est valable dans le communisme. Castro n’est pas Staline.

Les cubains d’aujourd’hui dans leur logements éxigus, accédant à l’éducation ( alors que l’instruction est la bête noire des dictateurs) et aux soins, mais avec des salaires de misère sans la bidouille permanente, pas d’essence ni de liberté d’expression, sont-ils malheureux ? Telle n’est plus la question.

Seront-ils plus heureux après Castro ? Là, c’est loin d’être gagné. Surtout si la communauté laisse faire Minus Bush et sa bande de fau(vrais)cons...


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