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Commentaire de Pascal BERNARD

sur Merci, Monsieur Hollande, pour votre franchise


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Pascal BERNARD (---.---.73.174) 8 août 2006 14:41

Le 21 avril 2002 reste dans l’esprit des électeurs républicains comme un traumatisme. Ceci doit nous rappeler que la démocratie est un régime politique fragile. Pour autant sa protection repose-t-elle uniquement sur les électeurs ? Les responsables politiques de tous bords n’ont-ils pas aussi le devoir de démontrer tout au long de leurs mandats, la crédibilité de ce régime, notamment en tenant leurs promesses, en assumant le programme politique pour lequel ils ont été élus... Plus jamais un 21 avril 2002 scande l’article... Bon. Mais l’électeur moyen (ce terme n’étant pas employé dans un angle péjoratif), lui, ne veut surtout pas d’un mois de mai 2002. Comprenez : une situation de devoir élire un homme politique par défaut, faute de mieux... La situation du 21 avril 2002 n’était pas, quoiqu’en ait dit, un rejet du candidat socialiste. C’était un rejet des personnalités politiques de gouvernement quels qu’ils soient... Dans le paysage politique d’un pays qui a vécu presque autant d’almternances que de scrutins au cours des vingt dernières années, et malheureusement presqu’autant de désillusions, c’est l’aspiration à de nouvelles voies qu’il faut y voir. Force est de constater que les leçons de cette époque n’ont -une fois de plus- pas été tirées. La vie politique n’est, ni plus efficace, ni plus « moralisée »... Quand bien même y aurait-il moins de candidats en 2007, il est à craindre qu’il y ait moins d’électeurs... Et cette désaffection de l’électorat pour les scrutins serait encore plus dévastatrice. A l’image du monde du travail, les électeurs jugent aujourd’hui leurs élus sur leurs résultats, mais aussi, à l’image de leur vie sociale, sur leurs qualités morales. Puisse demain la vie poiitique « parlementaire » se rapprocher suffisemment de la vie des citoyens pour que ceux-ci s’y reconnaissent assez pour ne pour ne pas s’en éloigner davantage.


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