Je ne suis, comme vous pouviez vous y attendre, pas d’accord avec ce commentaire. Bien évidemment, la voiture restera un moyen de transport indispensable pour bien des usager, notamment les personnes à mobilité réduite ou certaines catégories professionnelles. Mais de là à lui accorder l’ensemble des privilèges dont elle bénéficie aujourd’hui...
Une bonne politique de transport soutenable c’est d’abord plus d’intelligence, et moins d’acier.
Quand à la question de la qratuité des transports en communs, ma position est volontairement provocatrice. Rien n’est gratuit, je suis d’accord, et la valeur ne se jauge pas qu’au tarif.
Mais qui paye pour les nuisances de l’automobile et la place qu’elle occupe sur la voie publique ? N’y a t’il pas là une concession gratuite de l’espace public faite à une seule catégorie d’usager ?
Et si on prend en compte la qualité de l’air, l’impact sur la santé publique, l’épuisement accéléré des réserves d’énergie fossile (en 2 ou 3 générations alors qu’elles ne sont pas renouvelables pour les générations futures), quel coûts faut-il intégrer ?
C’est toute la question des externalités (charges ou bénéfices non supportées par l’usager direct mais par la collectivité). La question est certes complexes, et un bilan global est à faire.
Mais sur le bilan écologique, social et économique d’un ensemble combinant transports collectifs + vélo + usage modéré de la voiture, par rapport au tout voiture actuel, j’ai ma petite idée...