En tant que simple citoyen et militant socialiste, je suis également soucieux de la facheuse dérive de la direction du Parti Socialiste.
A quelques mois d’échéances essentielles dans la vie démocratique de notre pays, je dresse aujourd’hui un constat affligé de l’attitude du PS, de ses dirigeants et de ses élus.
Après avoir été consterné de l’inertie et du mutisme quasi-permanent des Députés socialistes contre les propos infâmes de Christian Vanneste, de Philippe de Villiers et de Georges Frêche.
Après la véritable farce démocratique qu’a constitué la préparation et l’adoption du « projet socialiste », qui à vu la médiocrité des propositions des dirigeants et le verouillage des « institutions » du PS.
Voici désormais le cadenassage dans les règles du libre arbitre des élus, et de la remise en cause d’un choix qui doit rester souverain pour eux, d’apporter leur caution à des candidatures qu’ils peuvent juger utiles au nécessaire débat démocratique.
Entendre en réunion de section que le PS demeure un parti démocratique me soulève le coeur et me donne envie de rendre.
C’est bien la preuve que les citoyens doîvent à l’occasion des futures échéances électorales, reprendre le pouvoir qui leur appartient et ordonner à ceux qui constituent aujourd’hui la bande des « technos », l’instauration de nouvelles règles à travers de nouvelles institutions véritablement démocratiques.
La politique doit retrouver son caractère noble. Pour cela, la politique ne doit plus être un métier. Tous les citoyens doîvent pouvoir accéder à des fonctions électives et ainsi faire progresser les idées et les lois poussiéreuses de notre pays.
C’est une véritable débandade à droite comme à gauche. Le but est-t-il de revoir les gens pleurer au soir du premier tour de la prochaine élection présidentielle ?
Les leçons infligées par les français n’ont t-elles pas été suffisantes ?
Le PS comme l’UMP, souhaitent t-ils voir Le Pen et De Villiers aancrer leur idées nauséabondes dans la tête des français ?
C’est une Révolution Citoyenne qui est aujourd’hui nécessaire, avant que le souffle du populisme et du nationalisme n’enflamme les derniers remparts d’une société bien fragilisée.