Je voudrais bien savoir combien d’auteurs ont jamais, dans leur vie, été patron ?
Pour en parler si savamment ?
Sur le fond, le moteur de l’économie de marché, c’est que des gens sont prêts à se crever le derrière pour gagner de l’agent, dans certains cas beaucoup d’argent. Je ne parle pas du tout petit nombre de grands patrons. Non, ceux des PME/PMI et même des TPME/TPMI. Ce sont les locomotives de l’économie. Il faut quand même admettre que ce n’est pas avec des enseignants et des psychologues qu’on a une économie comme la notre. Ces locomotives sont des battants qui, si on leur met trop de batons dans les roues, s’en vont voir ailleurs (cf. Londres=plus grande ville française après Paris et ces français-là ne sont pas des fonctionnaires ou des politiciens).
Le vrai problème n’est donc pas tant les charges sociales que toute la paperasse/règlementations et les prélèvements confiscatoires sur ce que gagnent ces gens qui bossent comme des malades.
Bien évidemment il faut mettre des gardes-fous, sinon c’est la Russie de feu Boris Yeltsine. Cette période-là fut du vrai ultra-libéralisme (pour ceux qui galvaudent une notion dont ils ne connaissent rien) et elle est aussi néfaste pour un pays que le communisme dont le même pays a vu dans quel merdier cela conduit.
Le libéralisme, c’est laisser les locomotives tirer l’économie avec tous les gardes-fous qu’il faut pour éviter les dérives intrinsèques au système. C’est aussi ne pas encourager les fainéants. Et c’est aussi aider ceux qui en ont vraiment besoin et seulement ceux-là.
L’autre solution : aucune locomotive, tout le monde à 1,5 smic (sauf les dirigeants,bien sur) et on se retrouve très vite au niveau de la Grèce avant de rejoindre l’UE. Mais on est satisfait s’avoir « tordu le cou au grand capital ».