Votre article est vraiment intéressant. Il y a une rectification à faire cependant si je crois bien mes instincts. Israël n’est-il pas aussi victime d’une politique dont il tient pas les rennes ? Il me semble qu’elle cherche en vain le cessez le feu que bloquent les américains pour quelle raison on ne saurait exactement le dire. De l’assassinat des soldats de l’ONU au pilonnage des quartiers chrétiens en passant par les massacres des enfants dont celui de Canan et les déclarations du Ministre de la Justice quant au Sommet de Rome, jugé comme un feu vert donné à Israël pour masacrer impunément, il y a fort à parier qu’Israël cherche en vain à ce qu’on lui impose un cessez-le-feu que lui refusent les américains.
Je pense que cette guerre, qui ressemble très exactement à celles de l’Afghanistan et de l’Irak, est américaine dans le même sens que ces derniers accusent le Hezbollah d’agir en lieu et place des iraniens. Ce qui choque dans tout cela c’est l’honneur de l’Amérique qui s’en trouve réellement confondu. Première puissance mondiale, membre du conseil de sécurité, on comprendrait très mal son attitude consistant à maintenir et soutenir un massacre injustifiable d’innocents pour seulement détruire un parti de Dieu, reconnu populaire. Va-t-on contre la démocratie qu’on cherche à imposer ? Voilà un dilemme qui explique bien la politique incompréhensible des Etats-Unis.
Votre comparasion avec les basques est cependant exagérée. Je ne vois pas la France réagir de la sorte même si elle soutenait amèrement Israël. Je ne pense non pas plus qu’Israël le fasse de son plein gré. Elle vient de dire et les faits le prouvent encore plus que dans cette crise du proche orient, elle est aussi une malheureuse victime. Dans tous les cas, elle doit se mordre les doigts d’avoir donné une si grande victoire au Hezb Allah. J’utilise ici une appellation très appréciable de l’ex ambassadeur israélien qui ne prononce pas Hezbollah mais Hezb Allah pour ne pas dénaturer les nom de Dieu. Les Juifs et les musulmans sont si proches mais distanciés par une politique qui n’est pas la leur.