C’est assez remarquable, en effet, de voir que d’une part, les israéliens ont adoptés les méthodes américaines, et d’autre part de constater que ces méthodes, même aux mains de militaires souvent considérés comme qualitativement au dessus des américains, donnent invariablement des résultats minables (sauf peut être pour les actionnaires de l’industrie d’armement...).
Cette doctrine, théorisée par R. Perle et D. Rumsfeld (à vérifier), à savoir (en autre) l’emploie de frappes tactiques de haute précision et de commandos, a échouée en Afghanistan (guerre vite oubliée par les média, mais qui prend un tour de plus en plus catastrophique), a échouée en Iraq, et échoue encore maintenant au Liban. On peut y voir une variante modernisée de la « guerre des armes lourdes » au Vietnam.
Ce qui est curieux, c’est que les israéliens ont sauté dedans à pieds joints.
Un petit évènement anecdotique, mais qui pour moi représente la fin d’une « époque » pour l’armée israélienne, c’est l’emploi des chars merkava.
Ce char a été conçu avant tout autour de la protection de l’équipage, de la survie de l’équipage. Or, on constate que le commandement israélien s’obstine à les envoyer au front, quand bien même ceux-ci sont extrêmement vulnérables aux missiles du Hezbollah, équipés de charges creuses en tandem...