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Commentaire de

sur Contrairement à ceux du nazisme, les crimes communistes toujours pas considérés comme des crimes contre l'humanité


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(---.---.47.224) 10 août 2006 19:46

Le libéralisme, c’est qu’on ne s’enrichit qu’en répondant aux besoins des autres, pas en se prétendant indispensable ou en se servant grassement dans les systèmes redistributifs.
Oui, et ça permet de créer facilement des pseudos-besoins, et après de s’enrichir en les satisfaisant

« Le libéralisme s’établit sur les différences entre chacun »
En gros, ça pré-suppose que certains sont meilleurs que d’autres et qu’ils méritent plus de fric. ça suppose qu’il y aura toujours des bêtes et des moins bêtes pour exploiter les premiers. Super bonne philosophie !

« Que celui qui répond le mieux aux besoins des autres en profite » égoïsme primaire

Pourquoi le type qui fait pousser les patates serait forcément pauvre ?
Tiens oui, pourquoi ? Dans mon idée, celui qui fait pousser des patates est plus important que celui qui shoote dans un ballon de foot, ou que celui qui fait du bénéfice en utilisant les bizarreries du système économique. Et pourtant, dans les faits ceux qui créent la matière première sont les moins bien payés. Il y a donc une contradiction.

« Vous parlez de »vrai boulot« , mais je vous défie de définir ce qu’est le »vrai« et le »faux« boulot. » Le vrai boulot, c’est celui qui crée de la matière : le paysan, le prolo qui fabrique ta voiture et ta télé, etc... ceux-là ils ont un vrai boulot. Ceux qui gagnent des millions en passant un coup de fil ou en signant un papier sont des parasites, même si ils passent 16h par jour à le faire.

« Les libéraux, on les a laissé faire : résultat la pauvreté recule rapidement dans le monde » Alors là, j’ai bien envie de rigoler. Je vais me répéter, mais les libéraux font du fric en exploitant les gens et leurs misères (exploitation des guerres, maladies, etc.). Point barre. Si il n’y a plus d’employés, ni de maladies, ni de guerres, il n’y a plus de pognon !

« En plus vous oubliez complètement que, les mesures sociales, ce sont les patrons qui les ont toujours mis en place AVANT que les lois les »garantissent« à tous. »
C’est marrant, les libéraux ils veulent pas de lois, on leur rétorque que les patrons vont nous exploiter, ils répondent que les patrons ne sont pas tous verreux et que dans la grande majorité ils sont gentils et qu’ils nous donneront tout ce qu’on veut, des vacances, etc... Mais alors, pourquoi ils veulent pas de lois qui officialisent ces belles promesses ? Parce que sans la loi, ils seraient libres de toujours tirer les salaires vers le bas, de toujours nous exploiter plus, parce que le dernier point où ils ne peuvent pas avoir 100% de rentabilité, c’est le « coût du travail » (quel horrible expression, on n’est qu’une marchandise parmi tant d’autres...). Et quand on a tout optimisé, la dernière façon de faire plus de fric, c’est de payer les gens moins cher.

En gros, ils voudraient que la vie du pekin moyen se résume à se battre avec son patron pour négocier son contrat de travail. Je préfère me dire qu’il y a des lois pour assurer tout ça, et me pencher sur des problèmes plus importants.

Pour conclure, je dirais que je suis fatigué de me battre contre les libéraux. Il y a du bon dans ce système, et il y a du mauvais, comme il y a du bon et du mauvais dans le communisme (en tant qu’idéologie). Mais sur internet, les gens sont trop radicaux, et on perd notre temps à défendre notre point de vue, à attaquer celui de l’adversaire, ce qui fait que la discussion devient très vite non constructive (elle le serait encore plus si on avait que des pro-communisme ou que des pro-libéralisme), et en plus chaque camp devient très caricatural et extrème, alors que je ne suis pas un communiste acharné.
Plus ça va, et plus je me dis qu’il doit être possible de relier certains points de ces deux idées ; les libéraux devront faire quelque concessions quant à leur liberté de s’enrichir, et les communistes fous de centralisation et de contrôle de l’état devront trouver un autre moyen d’éxercer leur autorité. Mais il doit être possible de tirer parti d’un marché ouvert et d’une libre concurrence, tout en garatissant une plus juste (j’ai pas dit parfaite !) distribution des richesses créées, et la sauvegarde de l’environnement. Ces deux points principaux sont difficilement conciliables avec une économie entièrement libérale, ça c’est incontestable.


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