« Losqu’ils sont élus (Après) ils ne sont »plus« seulement élus de leur parti, mais comme candidats (avant : non encore élus) , il vaut mieux qu’ils soient présentés par un parti qui seul peut construire une médiation raisonnable entre électeurs et poste ou fonction de responsabilité politique... »
Il ne vous reste plus qu’à parler des « courroies de transmission », etc...
Non, un candidat à la présidence n’est pas censé être le candidat d’un parti.
D’ailleurs, déjà en 1965 Mitterand avait accepté le soutien de Tixier-Vignancour au deuxième tour et tout le monde a dû la fermer. Ce n’est bien évidemment pas un exemple positif, car Mitterrand se disait en même temps « socialiste » et était soutenu par le PCF, mais ça montre bien toute la différence entre le candidat aux présidentielles et le candidat d’un parti.
En 1981, lors des présidentielles, Mitterrand a envoyé des gens discuter avec les ex-OAS, rencontré lui-même des militants du spectre politique de Le Pen... et n’en a rendu des comptes à personne. En 1988, Roland Dumas a rencontré Roland Gaucher entre les deux tours. Etc... A nouveau, ce ne sont pas des exemples positifs, vu l’étiquette qu’affichait Mitterrand auprès des électeurs, mais on n’a vu personne s’en plaindre.
Quant aux médiations politiques, le président doit rendre des comptes à tous les citoyens et à tous les partis !