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Commentaire de agosin

sur Qui va gagner le deuxième tour ?


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agosin 29 avril 2007 13:46

Dimanche 29 avril 2007

dimanche 29 avril 2007, mis à jour à 11:19

© Reuters

Le président du SNPQR nie toute pression de Nicolas Sarkozy Reuters Michel Comboul, président du Syndicat national de la presse quotidienne régionale (SNPQR), nie avoir subi des pressions de Nicolas Sarkozy pour renoncer à l’organisation vendredi du débat Royal-Bayrou et assure que c’est la candidate socialiste qui a inventé l’affaire.

« Les violentes attaques verbales portées contre nous sont une atteinte directe à l’honneur de notre presse », dit-il dans un éditorial publié dans son journal Nice-Matin et d’autres quotidiens.

Livrant sa propre version de l’épisode, il nie avoir rencontré Nicolas Sarkozy comme le soutient Ségolène Royal et assure qu’il a renoncé à organiser le débat uniquement pour des raisons techniques liées, selon lui, à des questions de temps de parole.

« Une formidable machine à désinformer s’est alors mise en marche. Et les accusations ont fusé : l’autre candidat exerçait des pressions intolérables sur la presse régionale. Nous y cédions », écrit Michel Comboul.

Il accuse sans le nommer un des vice-présidents du SNPQR, « membre très éminent de l’équipe de campagne de Ségolène Royal », d’avoir colporté des rumeurs.

« DÉSIGNÉS COMME UNE PRESSE AUX ORDRES »

« Tout cela nous a conduit à adopter une attitude de prudence, de trop grande prudence sans doute. Mais quoi que nous disions ou fassions, nous étions désignés à nos lecteurs et à l’opinion publique, comme une presse aux ordres », déplore-t-il.

Il admet avoir tenté de contacter l’équipe de Nicolas Sarkozy mais assure n’avoir pu que laisser des messages sur des téléphones portables, dans un premier temps.

« Enfin, il m’a été dit vers 14h30, et rien d’autre que cela, que ’changer les règles établies en commun n’était pas très fair play’, et aussi que ’quelle que soit la décision du syndicat le candidat viendrait de toute façon le lendemain à 09h00’ », rapporte-t-il.

Concernant Nicolas Sarkozy, il assure n’avoir aucun lien avec lui. « Je ne connais pas son bureau, je n’ai pas son portable. Je n’ai nullement cette proximité qu’elle laisse sous-entendre », dit-il.

Puis il accuse la candidate PS d’avoir inventé l’affaire des pressions. « Oui, le syndicat a été délibérément l’instrument d’une campagne orchestrée. Non, Mme Royal, il n’y a pas eu de pressions de Nicolas Sarkozy. En revanche, il y en a eu de très fortes de votre côté, exercées directement par votre équipe et, aussi, par vous-même, à travers vos déclarations », écrit-il.


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