Bonsoir Mme. Ka, Je viens de voir votre propos concernant l’autorisation de l’islam quant à l’esclavage. Personnellement, je ne pense pas du tout que l’islam ai pu légitimer, autoriser ou inciter à l’esclavage, tout simplement contradictoire avec les valeurs d’égalité universelle entre les hommes : Il nous est dit « Aucune différence entre un Noir, un Blanc, un Arabe si ce n’est la croyance en Dieu ». Je saisi à quelle partie vous faîtes référence en affirmant que l’esclavage est autorisé. A mon sens, le sens de la lecture des passages est à rapprocher de celle où il est dit aux Croyants de ne pas se rendre à la prière ivre. Certains religieux en ont déduit naturellement l’interdiction de l’alcool, or le Coran ne l’explicite pas, ce qui est surtout réprouvé c’est l’ivresse en tant que telle. Après, les interprétations naturellement divergent. Personnellement, je pense modestement que la lecture de ce genre de textes devrait, pour être compréhensible, faîtes de la manière suivante : Certaines traditions culturelles sont réprouvées dans l’absolu par l’islam, mais je crois qu’il a été préféré l’exhortation des Croyants modifier leurs comportements progressivement plutôt qu’à leur imposer du jour au lendemain un changement radical de leur mode de vie qui aurait assurément provoquer des conflits intestinaux au sein d’une Umma naissante. L’esclavage existait déjà dans les peuplades arabes lors de la révélation islamique, et je crois que c’est un mal contre lequel le message muhammadien s’est naturellemen battu, ne serait-ce que par le bais de la figure de Bilal : illustre personnage dans la tradition s’il en est, esclave Noir devenu une figure importante de l’Islam. Ce qui a été préféré à mon sens, c’est un changement progressif du comportement humain : amener peu à peu l’homme à désesclavagiser ses congénères ou, si à l’époque cela aurait posé trop de conflits d’un coup, amener progressivement à une modification certaine de son comportement. Si l’on tient compte de l’enseignement du Prophète, il nous est montré justement à quel point c’était un personnage didactique et pédagogue et je crois sincèrement que ce genre de passages qui peut paraître contradictoire, se lit au mieux de cette façon là. Cdt