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Commentaire de Courouve

sur Royal-Bayrou : le dîner de cons ?


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Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 avril 2007 15:32

On a discuté, ces dernières années, du bien-fondé d’un parallèle politique entre nazisme et stalinisme :

« si je crois qu’il ne faut pas céder à la symétrisation ce n’est donc pas pour signifier que le goulag serait moins « grave » que la Shoah », écrivait Jacques Derrida ; la réflexion critique compare « ce qui est comparable, à savoir la destruction massive de dizaines de millions d’êtres humains » et reconnaît que les deux régimes totalitaires sont fondés sur « une fausse conception de l’homme, génératrice, dans leurs applications historiques, de crimes de masse qui n’ont pas été seulement de l’ordre de l’idée. ». (Jacques Derrida/Élisabeth Roudinesco, De quoi demain ...Dialogue, Paris : Fayard/Galilée, 2001).

Le philosophe Jean-François Mattéi a considéré que la dissimulation de la barbarie stalinienne (« Petit père des peuples », libération humaniste) était plus grave, logiquement et intellectuellement (communication personnelle en 2000).

L’examen des seuls aspects épistémologiques des deux idéologies totalitaires du XXe siècle (voir la page en lien) renforce en tout cas la thèse de la légitimité du parallèle.

L’extension au christianisme d’Ancien Régime est justifée par le fait de l’hostilité de ces trois totalitarismes occidentaux, qu’ils relèvent d’une foi religieuse ou d’une conviction idéologique, à la connaissance ouverte et à la rationalité.


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