@ l’auteur
Dès la première phrase, je n’ai pas pu m’empêcher de bondir ...
« Il faut parfois prendre ses responsabilités. Et ne pas choisir, ce n’est pas faire preuve de responsabilité »
Mais qu’est-ce que c’est que ce discours ? Que je sache, les électeurs qui se déplacent jusqu’aux urnes accomplissent leur devoir de citoyen. Parallèllement à l’accomplissement de ce devoir, l’acte démocratique leur octroie le droit de voter blmanc s’ils le souhaitent.
Ce vote blanc est complètement différent du vote nul ou de l’abstention. Qui plus est, contrairement à ce que certains pourraient croire, le décompte détaillé des votes blancs, nuls ou des abstentions est communiqué par chaque bureau de vote lors du dépouillement des bulletins. Nos institutions, le Ministère de l’Intérieur en particulier, en connaissent donc le décompte exact même si ensuite tous ces votes sont rangés dans le sac fourre-tout des « abstentionnistes ».
Plutôt que de venir faire la morale aux électeurs qui ont prévu de voter blanc en les accusant de lâcheté devant leurs responsabilités, posez-vous plutôt la question de savoir quelle est la part de responsabilité des candidats qui n’ont su convaincre ces électeurs de voter pour eux.
Lorsque je vote pour un candidat, je le fais par adhésion, pas par rejet de l’un ou l’autre des protagonistes. Si aucun des deux finalistes ne remporte mon suffrage, c’est qu’auncun des deux n’a su me convaincre de voter pour lui. Et que cela vous plaise ou non, cela relève de leur responsabilité !