Cher Meslier, tout d’abord, veuillez m’excuser d’être « inculte » en mythologie. En fait ce n’est pas tout à fait le cas, j’avais déjà remarqué des similitudes troublantes dans divers théologies et mythes fondateurs, par exemple entre la déesse égyptienne Isis et la vierge Marie, ou le déluge biblique et un épisode de déluge présent dans le mythe de Gilgamesh ( un des plus vieux mythes connus ).
Que l’enseignement de jésus comme maître à penser soit un mélange de croyances anciennes avec quelques éléments nouveaux, cela ne me dérange pas, certains historiens avancent même un voyage de Jésus vers l’Orient avant sa vie publique. Ce qui expliquerait les similitudes dans bouddhisme et christianisme.
Ensuite, critique de par ma formation professionnel, je suis parfaitement lucide vis-à-vis de l’Eglise chrétienne. Toutefois je fait la distinction entre le message transmis, aussi déformé soit-il, et les messagers, aussi faillibles soient-ils ( car humains ).
Toutefois je reste un peu perplexe devant l’acharnement méthodique de certains non-croyants a vouloir démolir les croyances des autres. Simple souci de vérité ou désir mesquin de revanche après de long siècles ou l’athéisme fut au mieux mal perçu, au pire persécuté.
Quelle ironie que ceux qui ne croient pas se montrent parfois aussi intolérants que certains croyants par le passé et même encore maintenant.
Biensûre vous nous avez appris des choses Meslier, j’aurai toutefois préféré les apprendre avec un enrobage un peu moins condescendant et méprisant. En ce qui me concerne je ne comprends pas l’athéisme mais je ne le méprise pas pour autant.
Enfin, pour répondre a votre citation du sage, la sagesse selon moi apporte sans doute un certain savoir, mais ce savoir n’apporte aucun bonheur, pire , de la souffrance et donc le desespoir si l’on ne s’appuie que sur elle ( la sagesse de Socrate l’a mené à être condamné à mort par ses contemporains ). Je ne garantis pas que la foi ( en quoi que ce soit d’ailleurs ) l’apporte mais c’est son principe : foi : espérance.
Quelques reflexions d’un pauvre aveugle de l’intellect encore empétré dans la croyance religieuse.