Le « Grand Ouest » intéresse pourtant l’avenir de la Normandie en tant que miroir aux alouettes : pour valider une situation de dépendance territoriale ou pire encore une situation de domination de la « Basse » Normandie vis à vis de Rennes ou Nantes. L’école d’avocat de Caen a fait le choix du « Grand ouest » en déménageant à Rennes en 2003. D’ailleurs, en 2005, le « Grand ouest » qui devait rassembler les régions Bretagne, Pays de la Loire et la seule « basse » Normandie a du plomb dans l’aile... Lancée à Vannes le 23 janvier 1999, puis dévoilée dans le « Nouvel Ouest » organe financé par la banque nantaise du Crédit industriel de l’Ouest, le 5 fevrier 1999,l’Union pour le Grand Ouest, émanation d’élus UDF, se devait de « réfléchir ensemble aux grands dossiers concernant l’ouest comme ceux du TGV breton et de l’aéroport international de Notre Dame des Landes ». Le RPR d’alors fit savoir par l’intermédiaire de F. Fillon alors président de la région « Pays de la Loire » qu’en matière de décenralisation, on devait s’en tenir qu’au découpage territorial en vigueur... Mais ce n’était pas sans compter avec l’UDF de « Basse » et « Haute » Normandie qui, se rassemblant pour promouvoir la réunification de la Normandie sous l’autorité du député UDF de l’Eure Hervé Morin et du maire UDF de Deauville, Philippe Augier, demandèrent quelques précisions sur la défense des intérêts normands dans le cadre du « Grand ouest ». Peu convaincus par les arguments de Pierre Méhaignerie, les deux élus firent de la réunification l’enjeu des élections régionales en Normandie avec pour résultat, l’éviction de René Garrec de la présidence de la « basse » Normandie et principal promoteur du « Grand ouest » dans cette demi-région. En outre, dans un sondage publié dans Ouest France en février 2004, les « bas » Normands se montraient plus que rétifs à l’idée d’un « rattachement de la Basse-Normandie au Grand ouest » (pour ne pas dire Bretagne). De plus, désolidariser la Normandie pour intégrer sa partie occidentale dans un « Grand ouest » ligéro-breton s’opposerait à la politique de décentralisation voulue par l’Etat lui-même... En effet, pour accompagner le développement du projet Le Havre 2000 les préfets de haute et basse Normandie doivent désormais mettre en musique la « directive territoriale d’aménagement de l’Estuaire de la Seine » dont le périmètre s’étend de Bayeux à Fécamp. Plus récemment, à l’initiative du gouvernement Raffarin, la DATAR vient de valider, début mars 2005 le projet de métropole normande « Caen/ Le Havre/ Rouen » de même qu’elle a validé depuis en tant que projet autonome et différent le dossier de la métropole ligéro-bretonne (Nantes St Nazaire Angers Rennes). Aujourd’hui, l’UGO ne fait plus trop parler d’elle... Si un tel projet de fédération de régions devait exister il faudrait au préalable qu’il intègre la Normandie réunifiée et qu’il soit autre chose que la chambre d’écho à Paris et à Bruxelles des seuls intérêts de la métropole nantaise : cela fait donc beaucoup de conditions à réunir en effet pour la naissance du « Grand Ouest ». Il se pourrait même que la réunification de la Normandie se fît avant...
24/11 15:10 - sab2776
Bonjour à toutes et à tous, pour Info Dimanche 26 novembre à partir de 9H30 à la salle des (...)
29/01 12:29 - docteur parker
pour exiger, il faut exister et avoir du poids. Tout ça n’est que bleuff pour preuve son (...)
28/01 19:37 - Florestan
Le « Grand Ouest » intéresse pourtant l’avenir de la Normandie en tant que miroir aux (...)
24/01 22:31 - Pascal J.
Vous avez tout à fait raison Phil14. Croyez-moi je ne serai certainement pas intervenu dans ce (...)
24/01 17:45 - phil14
Que viennent faire ici ces débats sur le pseudo « grand ouest » qui n’existe que dans les (...)
23/01 12:29 - phil14
Désolé, mais l’ensemble du Cotentin et de l’Avranchin font partie intégrante de la (...)
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