@Patrick Forges
Je suis désolé de ne pas avoir tout mon temps de libre pour aller étudier les références de tous les articles que je lis sur internet. Vous écrivez un article sur un sujet, je pense que vous auriez dû évoquer rapidement les récentes recherches des « Dr Sam Parnia et Pim van Lommel », plutôt que de nous reprocher d’être des béotiens. J’ai visité rapidement le site http://www.horizon-research.co.uk/ que vous conseilliez plus haut. Voici un extrait de ce que j’y ai lu :
When someone is about to die, the body initially responds by releasing certain chemicals and steroids to try and maintain the blood pressure and allow sufficient blood to get to the brain. After a while, however, the blood pressure drops and there is thus reduced blood flow to the brain, which will in turn activate certain parts of the brain and leads to the near death experience. Although we still do not know exactly which areas are involved, undoubtedly brain processes do mediate the experience. But the discovery of the exact areas will not explain the significance of near death experiences. Neither will it make a near death experience ‘unreal’ or a hallucination, in exactly the same way that discovering the areas of the brain involved in viewing pictures or experiencing maternal love doesn’t make those sights or feelings hallucinations.
Therefore we cannot objectively say that a NDE or out of body experience is not real.
Je trouve son raisonnement un peu bancal : il dit que si on était capable de découvrir quelles zones du cerveau s’activent lors d’une NDE, cela ne prouverait pas que c’est irréel ou une hallucination, parce qu’on est capable de détecter quelles zones s’activent quand on éprouve tel ou tel sentiment, ou quand on regarde une image, et que le fait de connaître ces zones ne signifie pas que ce qu’on ressent (ou ce qu’on voit) est une hallucination. (note : Mais ça ne veut pas dire non plus que c’est réel !)
On est capable de trouver quelles sont les zones du cerveau qui s’activent quand on a des hallucinations (chez les schizophrènes par exemple). Donc si on suit le raisonnement du docteur Parnia, les hallucinations des schizophrènes sont aussi réelles que les NDE et que la « réalité » elle-même. La définition de la réalité, d’après ce qu’il dit, c’est « ce qui active des zones du cerveau ». Je trouve ça un peu tiré par les cheveux. Beaucoup de bla bla pour essayer de prouver que les NDE sont réelles, mais tout ce qu’il arrive vraiment à prouver, c’est qu’on n’a pas d’éléments suffisants pour dire que c’est irréel.
Quand à l’étude de van Lommel, (ici), elle n’apporte pas grand-chose du point de vue de l’explication du phénomène, et je suis même en désaccord avec lui sur certains points (dans la partie discussions de son papier) : il admet que certains psychotropes (ketamine, LSD, mescaline...) créent des effets proches des NDE (out of body experiences, lumières, flash de la vie passée...), mais à la différence des NDE, ces flashs sont des fragments aléatoires de la vie passée, alors qu’avec une NDE on a une « panoramic life review ». Il conclut fort justement que « les expériences induites ne sont pas identiques aux NDE », mais ça ne veut pas dire non plus que ce sont deux phénomènes radicalement différents : on peut voir les différences mais on peut voir aussi les similitudes.
Par contre, là où je ne suis pas d’accord, c’est quand il dit « Further, transformational processes with changing life-insight and disappearance of fear of death are rarely reported after induced experiences. » on a quand même de nombreux cas d’alcooliques extrèmes qui ont arrêté du jour au lendemain après un traitement médical au LSD, avant son interdiction définitive, et cette substance (ainsi que d’autres psychotropes) est connue pour induire des changements de perception durables, une autre façon de voir la vie après l’expérience. Le professeur Hoffman préconisait aussi son utilisation pour des personnes ayant du mal à accepter leur mort imminente. (« LSD, mon enfant terrible »)
Et la cerise sur le gateau :« With lack of evidence for any other theories for NDE, the thus far assumed, but never proven, concept that consciousness and memories are localised in the brain should be discussed. How could a clear consciousness outside one’s body be experienced at the moment that the brain no longer functions during a period of clinical death with flat EEG ? » pour moi, le fait que quelqu’un ait un EEG plat et qu’il arrive quand-même à survivre, ça ne veut pas dire qu’il était mort et qu’il a ressuscité. ça veut juste dire que l’EEG n’est peut être pas (sûrement pas) un outil parfait.
Bref, tout ça ce sont des histoires de croyances et d’interprétations.
16/03 14:49 - thomas
Si on vous avait parler d’electricté il y a 200 ans, vous auriez dit que c’est (...)
22/12 12:41 - gege
Tout à fait d’accord Un petit tour par ici http://semantiquegenerale.free.fr/enseign.htm (...)
02/11 19:31 -
pourquoi nier ce qui peut être vrai, c’est réticule, la science est très intéressante (...)
01/11 16:37 -
http://la-verite.blog4ever.com/blog/lirarticle-65591-165312.html INVITE A VOIR UN (...)
01/11 16:36 -
http://la-verite.blog4ever.com/blog/lirarticle-65591-165312.html
27/08 17:38 - benevole
Le monde scientifique semble s’étonner, et pour certains refuser de croire, que (...)
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