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Commentaire de demian au sud-sud-nord-ouest

sur Des libanais parlent et denoncent les mensonges énoncées sur cette guerre contre le Liban


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demian au sud-sud-nord-ouest (---.---.227.180) 18 août 2006 19:38

pour ceux qui auraient encore un leger doute voila la waffen ss d aujourd hui celle qui utilise des procédés que la pire ordure hesiterait a employer :

Les sous-munitions intactes menacent les populations au Sud-Liban

TYR (AP) - Hamid Assan Hassan l’a remarqué en ramassant son portefeuille tombé à terre : un petit objet métallique, de forme cylindrique. Il l’a attrapé, mais l’engin a explosé, lui arrachant une partie de la main.

L’armée libanaise, qui a entamé jeudi son déploiement dans le sud du Liban, multiplie les distributions de tracts pour avertir les populations : les bombardements israéliens ont laissé sur le terrain des milliers de munitions (obus, mortiers, etc) et sous-munitions qui n’ont pas sauté à l’impact et sont prêtes à exploser, explique Chris Clark du programme de déminage des Nations unies.

« Les bombes à sous-munitions (cluster bombs) sont notre principal problème », dit-il. Larguées par l’aviation ou tirées par l’artillerie, ces bombes contiennent de nombreuses sous-munitions, qui ressemblent à des grenades et se dispersent autour de l’objectif sur une superficie équivalente à celle de la moitié d’un terrain de football.

Normalement, poursuit Chris Clark, ces bombes sont utilisées contre des blindés et explosent à l’impact sur le métal. Lors du dernier conflit, les bombes ont été larguées en secteurs urbains et ruraux, les Israéliens pensant que les combattants du Hezbollah s’y dissimulaient.

Nombre des sous-munitions sont donc tombées sur le sol ou l’asphalte sans exploser. « Ca les laisse dans un état très instable », souligne Chris Clark. Les plus petites ont la taille d’une pile pour lampe de poche, mais contiennent assez d’explosif pour mutiler l’imprudent qui les ramasse.

A Tibnine, près de Bint Jbail où ont eu lieu certains des plus violents combats entre Tsahal et le Hezbollah, ces engins « contaminent » toute la rue principale. « Il y en a partout. Chacun dans la rue est en danger », dit Roland Huguenin, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge. « Une voiture est presque montée dessus. J’ai hurlé, ’arrêtez, arrêtez, vous allez tous nous tuer’ », raconte-t-il.

D’après Chris Clark, 80% des sous-munitions qui sont tombées n’ont pas explosé, mettant en danger les réfugiés qui regagnent par dizaines de milliers les villages depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Les sous-munitions sont ensevelies sous la terre, cachées dans les gravats des maisons détruites par les bombardements.

« Vous dégagez des débris, vous ne réalisez pas ce que c’est, et ça peut vous tuer », note-t-il. Face à ce risque, Andy Gleeson, du Groupe d’information sur les mines, une organisation britannique, rappelle les principales règles de sécurité : ne surtout pas toucher ou ramasser un objet inconnu, ne pas l’emporter avec soi.

Mines et explosifs ne sont pas inconnus au Sud-Liban. Avant la dernière offensive israélienne, les démineurs avaient nettoyé le sud du pays de la plupart des munitions tombées lors des précédents conflits. Les mines posées par Israël le long de la frontière avec le Liban constituent une exception, mais les démineurs des Nations disposent de cartes montrant avec précision leur implantation. AP


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