Bozz, c’était un exemple par mis tant d’autres. J’aurait pu nommer Serge Portelli, magistrat, vice-président au tribunal de Paris (lire son livre Ruptures on-line sur betapolitique), ou la plupart de syndicats (maintenant même la CFDT, qui était jusque la resté neutre), la rédaction de France 3, et tant d’autres. On peut naturellement tous les qualifiés « de gauche » (ne le prend pas pour une critique a ta remarque) ... mais c’est ce que faisait Berlusconi en Italie. Sauf qu’ils sont quand même nombreux ... et je n’ai pas vu les même critiques / craintes pour Chirac (pourtant ce ne sont pas les défauts qui lui manquent), encore moins pour Bayrou. Et à propos de ce dernier et de ses prises de position concernant Sarkozy, c’est difficile de mettre Bayrou par mis les gauchiste (personnellement ça ne me gênerai pas qu’il en fasse partie ... mais il est retissant
Non, malheureusement il y a un vrai problème avec Sarkozy ... mais pour une raison qui m’échappe ... une large (très large) majorité des gents ne le voient pas. Comme ils n’ont pas vu le problème Berlusconi, ni le problème Bush. Un jour un sociologue nous expliquera le pourquoi ... en attendant ... la situation me désole et m’attriste.
Juste un dernier commentaire aux électeurs centristes de Bayrou. L’UMP fera tout son possible pour couler le projet de Bayrou, d’un grand parti centriste (directement et par l’UDF-UMPisés de Gilles de Robien). La façon la plus « crédible » de s’en sortir (comme je pense le préfigure l’auteur) sera de s’appuyer sur des désistement mutuels avec la gauche. Si à la suite des élections, les Démocrates et la gauche ont la majorité, est ce que Bayrou fera le choix de l’opposition ? J’en doute. Est-ce que après ces accords et une campagne contre l’UMP il passera un accord de gouvernement avec l’UMP ? J’en doute encore plus. Donc si tout va bien ... il participera à un gouvernement avec la gauche. Alors, dans cette perspective ... est t’il préférable avoir un président(e) ayant les même valeurs et les même souhaits de réforme des institutions ... ou Sarkozy ? Honnêtement, malgré le grand respect que j’ai pour Bayrou (notamment après la prise de position courageuse dont il a fait preuve), je ne comprends pas son hésitation à supporter la candidature de Ségolène Royale : au vue des convergences de valeurs et (en partie) de projet, des risques que Sarkozy représente pour la France, et des perspectives de collaboration pendant les législatives et peut être au gouvernement ... prendre position pour elle ne signifie pas renier sa position de centre. Ce serait juste de la cohérence et du bon sens ... pour le plus grand bien de la France.