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Commentaire de minijack

sur Et si l'homme n'était qu'un animal parmi d'autres ?


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minijack minijack 19 août 2006 03:29

Evidemment, l’être humain est un animal, juste plus évolué intellectuellement que les autres animaux et (mais pour certains seulement) dépassant très largement les capacités de ses cousins bonobos, chimpanzés, ou autres humanoïdes des ères précédentes (erectus, néanderthal, cromagnon, big foot ou yéti, etc.), espèces voisines que, sans méchanceté aucune mais par le jeu naturel d’une concurrence sauvage, il a tous éliminés pour la prééminence de son espèce.

Evidemment, il n’est pas le seul à avoir développé une intelligence. La nature nous le prouve tous les jours, les animaux jusqu’aux insectes et aux amibes, et même les plantes, en ont aussi.

L’homme l’a juste développée un peu plus, mais ce petit écart a suffi au long des millénaires à lui donner le contrôle de son environnement au lieu d’en dépendre à 100%. Et c’est ce qui fait toute la différence, car au lieu d’en faire un être subissant son milieu, ce faible écart en a fait un « créateur ». (pour paraphraser la Bible : « voici que l’homme est comme l’un de nous »)

L’ennui c’est qu’il n’a pas développé son instinct (ou son intuition, laquelle n’est peut-être qu’une résonnance harmonique avec Dame Nature) avec le même soin que son intellect. Je dirai même en proportion inverse. Et c’est la raison pour laquelle il risque de disparaître aussi vite qu’il aura surgi de sa condition animale, sans même qu’il soit besoin d’un cataclysme planétaire venu de l’extérieur comme pour les dinosaures.

Quelqu’un a posé la question de la « conscience du bien et du mal ». Les autres animaux l’ont aussi, sans contestation. Mais ils ont également le sens de l’harmonie et font de leur intégration dans la Nature la condition première de la survie de leur espèce.

L’homme est un animal, oui, et même un animal dangereux car il ne connait pas ni ne reconnaît de limites à son ambition. Faudra-t-il qu’une mutation génétique intempestive introduise une nouvelle espèce humaine et que celle-ci retrouve et impose un peu de la sagesse écologique de ses ancêtres en phagocytant notre propre ex-pèce ?

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