Damien, vous réfutez la victoire probable de Sarkozy sous seul prétexte d’avoir évoqué ce qu’il ferait si il perdait, et qu’il ’pouvait perdre’..c’est un peu tiré par les cheveux et surtout de n’avoir réussit à faire aucun décryptage de sa stratégie.
Au niveau communication Sarkozy sait qu’il est handicapé par l’image de quelqu’un de colérique, d’excessif, d’agressif et de certitudes égocentriques.
Toute sa campagne, en dehors de ses meeting où il federait ses partisans en se laissant aller à ses attaques sur des pans antiers de la société (immigrés, chomeurs, allocataires minima sociaux, 68ards), il a communiqué nationalement en jouant les « modestes et justes »... que ce soit en dénoncant les magouilles politiques dont il est pourant le champion, en affichant des ’doutes’ pour s’humaniser, en adaptant un profil bas lors de son « match » du 2 mai, en ayant appris à adopter des intonations basses, des phrases espacés et des petits sourires à contrario de quelques mois avant ou il affichait des rictus un débit de parole élevé, et des pics d’intonations fréquents et rapprochés.
Sa stratégie face a des candidats mettant en avant sa violence a tout logiquement été de se « victimiser » pour s’attirer la sympathie des Français qui ont toujours eu tendance à défendre les « pseudos victimes ».
C’est bien mal connaitre de plus les « off » que l’on peut trouver en cherchant un peu ou il proclame depuis 8 mois à qui veut l’entendre qu’il SERA président, le plus connu est sa conclusion dans un entretien avec L.Thuram où il lui a garantit texto ’que de toute fàçon il sera président’.
Il y a , surtout en politique, une grande différence entre les paroles télédiffusés et le comportement, les commentaires et l’évolution stratégique de campagne