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Commentaire de agosin

sur Dit papa, c'était comment, la France d'avant 68 ?


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agosin 6 mai 2007 14:32

Bonnes nouvelles mes mignons !!!

Sarkozy creuse encore l’écart Exclusif FRANCE - Depuis vendredi minuit, les sondages ne peuvent plus être publiés dans les médias français. La Tribune de Genève et 24 heures ont pu avoir accès à l’un d’eux. Qui montre que Sarkozy distancie encore plus Ségolène Royal.

Ce n’est pas parce que les sondages sont interdits de publication dans la presse française depuis vendredi minuit que les instituts arrêtent d’interroger les Français sur leur préférence présidentielle du dimanche 6 mai. Ces chiffres sont simplement désormais réservés à des petits cercles d’initiés. Effectués dans la journée de samedi, ils donnent désormais une avance oscillant entre huit et onze points pour Nicolas Sarkozy. Contre six à neuf pour ceux réalisés la veille et publiés avant l’embargo.

Sous couvert de la protection des sources, 24 heures et la Tribune de Genève ont pu consulter le détail d’un de ces fameux sondages interdits. Réalisée le 5 mai auprès de 1002 personnes selon la méthode des quotas, cette étude montre que Nicolas Sarkozy monte à 54,5% et Ségolène Royal baisse à 45,5%. Pour le candidat UMP, c’est un vote d’adhésion (69%), plus qu’un vote de rejet de son adversaire (30%). On note aussi que la sûreté du choix du vote s’est stabilisée autour des 85% et que l’abstention devrait être légèrement plus forte pour ce second tour, oscillant entre 18 et 20%. Pour mémoire, ce taux d’abstention s’était élevé au premier tour du 22 avril à 16,23%.

Quant au report des votes de François Bayrou, si prisé par les deux camps, il est équivalent pour les Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Alors que 34% de cet électorat « centriste » du premier tour est encore indécis, bien que de plus en plus séduit par le vote blanc ou l’abstention.

Mais il n’y a pas que les sondages qui soient interdits en cette veille d’élection. L’édition du Parisien d’aujourd’hui raconte comment la Commission nationale de contrôle des élections a empêché la publication d’une interview de Nicolas Sarkozy, assimilable à de la « propagande ». Alors que le quotidien populaire avait publié un entretien avec Ségolène Royal vendredi. Et que cette même « commission » a autorisé la transcription de cet article sur le site du journal (leparisen com). Pas de doute, à l’heure d’Internet, le prochain président de la République ne pourra pas faire autrement que de réformer ce carcan de lois désuètes qui encadre les élections en France.


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