« L’avantage d’avoir des sondages officiels des societes genre IFOP, IPSOS, SOFRES, c’est d’eviter de voir des rumeurs genre 21 Avril 2007 comme celui... »
C’est incroyable, ça !
On a l’impression que pour vous, les gens s’expriment et votent en fonction des informations des médias, sondeurs ou autres sources autorisées, et non en fonction de leur propre analyse de la situation politique, économique, sociale, etc... Je crois que vous surestimez fortement l’influence des grands médias et que vous sous-estimez aussi fortement l’intelligence de vos concitoyens.
Vous avez en fait une vision qui va complétement à l’inverse de l’évolution actuelle des sociétés démocratiques : émancipation de l’individu, élévation du niveau d’instruction, augmentation des sources d’information. Tout concourt donc à ce que les gens pensent et agissent de plus en plus par eux-mêmes, et cette tendance n’ira qu’en s’accentuant.
Le matraquage par les sondages et les commentaires orientés des médias « officiels » durant la campagne sont proprement sidérant, alors que ces derniers se sont fortement déconsidérés dans l’opinion publique depuis bien longtemps. Le martelage des médias sous-entendant une « révolution » contredit aussi la situation réelle de la France en 2007, laquelle semble relativement paisible. A ce que je sache, on ne voit pas des troupes de militants se battre à coups de gourdins dans la rue ! Les choix à venir sont bien sûr fondamentaux, mais ce n’est pas la peine de se faire peur avec cette élection.
Le candidat de la droite a joué sur les peurs de changement et il recueillera donc un vote massif des électeurs les plus âgés. Ce n’est pas le moindre des paradoxes d’un homme qui dit vouloir bouleverser la France, et en même temps qui s’appuie sur les personnes les moins à même de changer. S’il est élu, on lui souhaite bon courage.
La candidate de la gauche a opté pour l’ouverture au centre, contre beaucoup de personne de son camp. Reste à savoir si cela fonctionnera, si elle est élue.
Quel(le) que soit le futur(e) président(e), je sens qu’on va bien rire, de toute façon.