Apprenti humaniste (IP:xxx.x01.117.245) le 5 mai 2007 à 10H19 (vos posts ultérieurs aussi)
Tout simplement parce que le net ayant fonctionné, il n’était plus possible de (faire) limoger, vilipender, menacer, pressionner ; l’accumulation risquant de se retourner contre lui.
Mais n’exagérons pas, Mr Sarkozy n’a jamais eu la totalité des medias sous sa botte, notamment le Canard Enchaîné qu’il apprécie dit-il, mais se reniant continuellement, niant continuellement ne pas avoir dit. En fait, Mr Sarkozy l’a dit. Oui oui, classique en psychologie et philosophie : il dit toujours la vérité du moment.
Petite remarque :
Ce sont les patrons de certains medias et de la finance (intimement liés quand ce ne sont pas les mêmes) qui ont Mr Sarkozy sous leur botte. Nuance de taille.
Le problème c’est que l’investissement à long terme sur Sarkozy devient délicat quand il est sous stress...
Sarkozy a donc dû user du classique repli : il est devenu la victime et ne s’est pas privé de le dire.
Lui, l’homme de pouvoir, l’homme de caractère tellement vanté... je rigole.
On peut donc reconnaître à Sarkozy d’être un stratège (terme générique ; l’hypocrisie par exemple étant une stratégie bien connue).
Perso, plusieurs clignotants rouges se sont allumés à l’écouter, à le lire, en cherchant des infos d’une manière dépassionnée (étant belge vivant en Belgique), en les vérifiant à plusieurs sources ; voir et revoir les discours, les interviews, à tête reposée plutôt que me fier un peu trop facilement à mes certitudes.
J’aurais voté Bayrou au premier tour et, compte tenu de ce que je viens de dire, Royal au second, mais aussi parce que, bien que n’ayant jamais croulé sous les finances, je préfère partager quelques euros plutôt que de taper sur des pans entiers de la population. Serait-ce une question de « nature » (de génétique ?).
Non, je pense que c’est avant tout une question d’ouverture d’esprit, de respect de l’autre, de respect de la différence, mais il ne suffit pas de le dire comme Mr Sarkozy pour ensuite mieux fourguer sa camelote.
Un discours se doit d’être décrypté...
On peut avoir des convictions, on peut se tromper, mais je refuserai toujours le double langage...