Ce texte n’est pas nouveau.
Il s’inspire directement de reportages faits sur M6 par exemple.
Mais au delà du cliché, il n’apporte pas grand chose.
Bien sûr il y a actuellement TROP, beaucoup TROP d’abus et le système de contrôle est trop faible.
Sans vouloir faire à BL, il faut bien admettre qu’en France le système des allocations est plus que permissif, pour ne pas dire laxiste et contre-productif.
Cependant, il ne faut produire l’autre extrême à savoir culpabiliser ceux qui sont réellement au chômage et ne le sont pas de gaité de coeur.
Mes dispositions sur ce point seraient claires :
- Une obligation pour les chercheurs d’emplois de venir 2 fois par mois à leur ANPE.
- Un contrôle resserré faisant collaborer les diverses administration et une fiche d’impôt personnalisée permettant de croiser les informations (lieu de vie, revenu, véhicule déclaré, assurances etc...)
- Une prime au travail sous forme de prime pour l’emploi certes, mais surtout de revalorisation des bas salaires (1 à 1,5 SMIC) afin de remettre un ratio RMI/SMIC plus favorable au SMIC.
- L’impossibilité de cumuler plus de 2 aides : une aide « vie » (RMI, logement etc...) et une allocation familiale. Certains ont trop tendance à être aux assedic (carte avantages) ,à toucher le RMI « familial » (ça ne devrait pas être le cas), à toucher les aides au logement, les allocations familiales etc...
Le problème c’est le cumule !
Black + cumul > SMIC
Tant que ce rapport est vrai, il y a aura toujours 5% de faux chômeurs-abuseurs...
- Dispenser un seul RMI, quel que soit la condition familiale, car les allocations familiales prennent déjà en compte ce fait.
- Supprimer du calcul de l’impôt sur le revenu les ratios à l’enfant pour ne prendre en compte QUE les revenus, tous les revenus, quels qu’ils soient (salaires, loyer, primes, plus values etc...)
- etc...
Il y a bon nombre de choses à faire. Mais il faut les coordonner. Renforcer le « bâton » du contrôle doit se faire avec une « carotte » pour l’emploi à bas salaire.
Après qu’un chômeur touche ses assedics et préfère aller vivre à l’étranger , c’est son problème.
Mais en ce cas, ce sont aux services de l’Etat de dire « STOP » dès que le RDV ne sont pas honorés.
Ce sont à ces services de NE PAS verser les indemnités si la personne ne recherche pas activement du travail (2 RDV par mois ça en calmerait pas mal, à chaque RDV manqué, RMI divisé par 2. Au bout de 2 RDV manqué, plus de RMI ou ASSEDIC).
Par ailleurs il serait tout à fait possible de contraindre les employeurs à répondre par une lettre formelle à tout courrier de recrutement, via une réponse devant justifier le refus de sélection du candidat, aussi bien pour le CV qu’après entretien.
D’une part le chercheur d’emploi serait moins « con », mais en plus ce papier ferait office de preuve de recherche d’emploi. Il contraindrait par ailleurs les employeurs à justifier leurs choix.
Faut-il encore avoir des politiciens capables de dire cela sans se faire pipi dessus et en revalorisant le salaire du travail.