OK, pour le PS l’objectif devient d’ores et déjà 2012.
Je suis à peu près d’accord avec le constat formulé. Mais ce n’est pas en faisant de l’auto flagellation que le PS va s’en sortir.
Constat 1 : L’élection majeure en France est la présidentielle, encore plus depuis l’instauration du quinquennat. Les législatives suivant une présidentielle ne font que la refléter.
Constat 2 : Comme beaucoup l’ont dit, la présidentielle c’est la rencontre d’un homme (ou d’une femme) avec le peuple. C’est il faut bien le constater avec NS une réalité, et tout programme idéologique doit s’appuyer là dessus. Dire le candidat c’est le projet, ça ne marche pas.
Constat 3 : La direction du PS est devenue le cimetière des éléphants. Soyons clairs, aucun d’entre eux, y compris SR (et encore moins DSK qui n’a fait que 20% aux primaires) ne pourra incarner un quelconque changement en 2012.
Conclusion limpide du point de vue tactique :
Le PS doit se trouver un nouveau leader assez rapidement (dans les 2 ans), en faire son premier secrétaire puis un candidat naturel pour 2012.
La question majeure est qui, et là ce n’est pas évident...
Accessoirement, il faut renouveler pour l’essentiel la direction.
Je ne parle pas ici de réforme idéologique, de recentrage ou autre. Si un leader majeur s’impose, il n’aura pas de difficulté à s’ouvrir tant au centre qu’à sa gauche.
Bref il faut faire au PS ce que Sarkozy à fait avec l’UMP (le culte de la personne en moins).