Prenons cet article que vous citez et qui demolit litteralement la candidate de gauche :
- Alors que 63 % des électeurs de Sarkozy ont voulu manifester dimanche leur « adhésion à ce candidat »
- ce n’est le cas que pour 47 % de ceux qui ont choisi Royal, selon une enquête TNS-Sofres-Unilog (groupe Logica CMG), pour Le Figaro et TF1.
- La motivation du « refus de l’autre candidat » (50 %) l’emporte dans l’électorat de cette dernière. Les employés et surtout les ouvriers, qui ont majoritairement voté à gauche, sont les catégories sociales qui ont le plus fréquemment émis un vote de refus et non d’adhésion.
- Sarkozy n’est majoritaire que chez les retraités et inactifs (58 %)
- ainsi que dans la catégorie traditionnellement très marquée à droite des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (82 %).
- Royal domine dans l’ensemble des catégories salariées, des cadres aux ouvriers même si l’on remarque que la
- sous-catégorie des salariés du secteur privé a majoritairement voté à droite.
- On remarque aussi que Sarkozy, s’il obtient son meilleur score dans la tranche des plus hauts revenus, a été majoritaire parmi les Français aux ressources les plus limitées.
Influence de la stratégie du « tout sauf Sarkozy »
Si Sarkozy a réussi à créer une dynamique d’adhésion en sa faveur, une hostilité personnelle à son endroit a limité l’ampleur de son succès. Les électeurs de Royal qui ont d’abord voté pour s’opposer à lui ne citent son « programme » qu’en troisième raison après « certains propos qu’il a tenus » et « sa personnalité ».