Désolé j’ai déjà mis ce post mais pas à la bone place, je corrige donc
A Frodon
Il n’est peut-être pas abusif de parler « d’allocations pour la pauvreté » 
Le problème de la reditribution me semble très complexe, surtout dans un monde où l’on réfléchit comme des actionnaires du CAC40. Car ne voir les prestations sociales, ou l’impôt, ou les charges salariales uniquement en terme de coût fait montre d’un certain aveuglement.
Prenons par exemple la CMU. Elle a évidemment un coût. Mais elle présente aussi un bénéfice important en terme de santé publique. Les virus, bactéries et autres malfaisants ne sont que moyennement sensibles au fait que vous soyez contribuable ou non, cotisant social ou non.
Les spécialistes aiment à nous répéter qu’actuellement le seulmoteur de la sacro-sainte croissance est la consommation. Or quoique certains semblent penser que l’aide sociale est fort généreuse, je ne pense pas qu’elle permette d’épargner. Donc elle repart entièrement dans le circuit économique, contrairement aux ristournes fiscales faites aux catégories les plus aisés.
Mon frère a récemment eu une conversation avec un de ses collègues à l’usine. Celui-ci lui racontait qu’il connaissait un type qui était polygame et sans emploi. Il vivait avec ses 3 femmes et ses 16 gosses et ses 4500€ d’allocs. Quoiqu’on puisse s’interroger sur la réalité de l’exemple, mon frère lui à quand même fait remarquer que diviser par 19 ça faisait pas lourd par tête de pipe. Et l’autre de lui répondre « mais attends tu comprends rien, ca coute rien le couscous »smiley