@ Ka
Bonsoir. Théoriquement, le pratiquant musulman n’a pas besoin de lieu de culte. Je rentre de Pologne où les musulmans (tatares, installés il est vrai depuis environ 500 ans) ne réclament guère de bâtiment pour exercer leur prière.
Questions :
- Pourquoi ériger des mosquées quand on peut légitimement prier partout ?
- De fait, certaines communes s’opposent violemment au droit à construire des lieux de culte, mais encore faut-il savoir s’il s’agit de faire respecter la loi de 1905 selon laquelle l’Etat ne finance pas les lieux de culte, ou s’il s’agit d’une marque de rejet
- A creuser : l’augmentation de la population musulmane pratiquante en France est-elle réelle ? Si oui, est-elle due à une immigration massive de musulmans pratiquants ? Si oui, est-elle due à des conversions massives ou à des retranchements massifs dans le désir d’honorer de manière orthodoxe et dans du bâti la pratique de l’islam ? Si c’est cela, pourquoi ce regain fébrile des grenouilles de bénitiers musulmans ?
- L’identité religieuse musulmane tient-elle à ce point à ses signes extérieurs de probité (voile, barbe, mosquées) ? Depuis quand, en France et en Europe ? Pour quelles raisons et auprès de quelles populations ?