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Commentaire de zen

sur Orson Welles et Buster Keaton ?


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ZEN zen 9 mai 2007 14:50

C’est ce que Seb 59 appelle gentiment « un petit piston » :

Ami des plus grandes fortunes de France, M. Sarkozy a toujours affiché sans complexe son train de vie LE MONDE | 09.05.07 | 11h08 • Mis à jour le 09.05.07 | 11h20

Nicolas Sarkozy entretient depuis longtemps une relation décomplexée avec l’argent. Avocat d’affaires, puis maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l’une des villes les plus riches de France, il a vite adopté le train de vie d’un grand patron.

Ses amis comptent parmi les grandes fortunes de France. Et c’est avec eux, chez eux, qu’il a souvent passé des week-ends, dans des maisons ou sur des bateaux superbes : dans le sud de la France chez Jean Reno, deuxième plus gros revenu du cinéma français en 2006 ; à Porquerolles avec l’empereur du luxe Bernard Arnault, en Italie chez le patron François Pinault, au large de la Corse avec Martin Bouygues. Il ne s’en est jamais caché. « J’AI ENVIE DE GAGNER DE L’ARGENT »

Sans craindre de choquer ; c’est d’ailleurs d’un week-end de luxe à Venise, les 1er et 2 avril 2006, que M. Sarkozy alors ministre de l’intérieur, avait téléphoné à des responsables syndicaux pour les assurer de son opposition personnelle au contrat première embauche. Le contraste entre son week-end et la situation de tension en France ne l’avait pas gêné.

Alors que beaucoup de responsables politiques masquent avec soin leur train de vie, M. Sarkozy n’a donc jamais craint de l’afficher. Grands hôtels, vêtements de marque, gadgets derniers cri, personnel de maison, le nouveau président exige le confort et l’efficacité. Durant sa campagne, une part importante du budget de l’UMP a été dépensée en avions privés pour lui permettre de rentrer chaque soir dormir chez lui, plutôt qu’en province, même si le lieu de son meeting était à une heure de TGV de Paris.

Dans les moments de doute sur sa carrière, M. Sarkozy a souvent affirmé aux journalistes : « Si j’échoue, je partirai dans le privé. J’ai envie de gagner de l’argent. » On l’a entendu à maintes reprises comparer le train de vie d’un ministre français à ceux des chefs de grandes entreprises, s’insurgeant qu’un premier ministre ou un ministre de l’intérieur, « qui a en charge la sécurité de tout un pays », soulignait-il, soit beaucoup moins bien rémunéré qu’un patron. Sa philosophie a toujours été énoncée avec clarté : « Si un homme politique est efficace, je ne vois pas pourquoi il devrait vivre en plus modestement. » Lorsque son ami Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), a été poursuivi par la justice, M. Sarkozy a remarqué à plusieurs reprises : « Est-ce qu’il n’a pas enrichi sa ville ? Ses habitants ont-ils eu à s’en plaindre ? Alors fermez le ban ! » Mais il s’est aussi souvent insurgé que Jacques Chirac ait vécu toute sa vie dans des palais nationaux. PROCHE DES FAMILLES DASSAULT OU LAGARDÈRE

Au rebours de cette conception du train de vie des politiques à la française, très souvent financé sur fonds publics, M. Sarkozy revendique volontiers une vision plus américaine, sans fausse honte à afficher ses moyens et ses amis milliardaires. Ses conseillers en communication n’ont jamais cherché à dissimuler ses escapades luxueuses sur la côte amalfitaine en Italie, ou celle-ci sur le bateau de son ami Vincent Bolloré. « Les Français savent qu’il ne vit pas comme eux », lançait un de ses proches pendant la campagne.

Il connaît la plupart des grandes fortunes françaises. C’est son cabinet d’avocats qui a en partie réglé les successions du groupe Dassault - il est un ami de la famille - et du groupe Lagardère - ses liens « fraternels » avec Arnaud Lagardère ne sont plus un secret. La polémique sur les conditions d’achat et de rénovation de son appartement de Neuilly avait permis de lever le voile sur son train de vie. Sa déclaration de revenus, publiée dans L’Express du 12 avril, montre un revenu imposable de 124 960 euros pour 2004, provenant de sa rémunération de ministre, de maire, de président du conseil général des Hauts-de-Seine, de ses parts dans son cabinet d’avocats et de ses droits d’auteur à succès. Raphaëlle Bacqué


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