@Tous...
J’ai pris connaissance des différents commentaires...
Tous d’abord l’argument selon lequel l’augmentation du pouvoir d’achat ira en direction des pays émergeants, est un argument que l’on peut opposer à toute proposition pour l’augmentation du pouvoir d’achat. Que ce soit par « le travail » ou la « répartition ».
En suite il faut bien distinguer les entreprises industrielles des entreprises de service, car l’application des 35heures n’a pas été uniforme.
Dans l’industrie la plupart des entreprises ont annualisé leur temps de travail. Donc des calculs basés sur des durées hebdomadaires sont caduques.
Voilà comment celà se passe... arrivé en fin d’année l’employeur et le salarié constate de l’exédent du « compte temps » (c’est comme celà qu’on l’appelle) et s’accordent pour le solder avant le 31/12. La solution prise est pratiquement toujours le congé non compensé (légalement il n’y a pas d’heure supp avant le 31/12) car :
- Pour l’employeur, payer les heures sup majorées et les charges pour les heures supp de l’année « plombe » le compte de résultat de Décembre.
- Pour le salarié le sentiment est que ces heures supp il va les « redonner aux impots » (ce sont les termes utilisés)
Dans ce cas, la mesure de Sarko peut être bénéfique car actuellement il y a 0 heure sup.
Concernant la « destruction d’emplois » liée à l’exécution d’heures supp, je crois que l’on touche la l’erreur d’appréciation qui a accompagnée les 35heures.
Le tissus industriel francais est essentiellement composé de PME voire TPE. Et donc je prends un petit exemple : si mon effectif est composé d’1 secrétaire, 1 chef de projet, 3 dessinateurs CAO, 2 développeurs info, alors le fait de passer de 39h à 35h me dégage 4h de secrétariat, 4h de CP, 12h de CAO, et 8h d’info. Et ben avec ca, il ne peut se créer aucun emploi.
Cette non « factorisation » de la charge de travail, c’est la première chose que l’on apprend à un chef de projet. ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png)