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Commentaire de lib

sur Le défi Sarkozy


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lib 12 mai 2007 18:17

Bonjour,

Le défi, quel défi ?

Pour supprimer un fonctionnaire sur deux, ce n’est pas augmenter la productivité, la solution, c’est diminuer le service public de moitié. Pri-va-ti-ser.

On connaît. Brader les secteurs les plus juteux du patrimoine français payé par les impôts, aux bons copains, et attendre ce qui se passe. Si ça marche, on fonce, sinon, on dit qu’on n’a pas fait exprès, et on ralentit le rythme.

La droite française n’est pas capable de se risquer sur l’international, et de prendre de vrais risques à l’américaine, alors elle préfère dépouiller le petit peuple de chez elle.

La droite a toujours les même recettes : s’en mettre plein les poches, en vidant celles de ceux qui n’ont pas grand chose, vite avant qu’on s’en rende compte.

Celle-là est particulièrement maline, elle a fait main basse sur les médias, ce qui fait qu’il y aurait un défi Sarkozy, une rupture. oui, la rupture éthique. La cassure morale. L’argent, et la force brute rois.

Mais comment, et avec qui, la rupture ?

Avec les même. on enfonce le clou. L’intégralité des gouvernements Chirac. Chirac président, et premier ministre.

Vous voulez Sarkozy au Québec ? Donc vous voulez voir le québec américain ? Pas besoin, adressez-vous directement à votre voisin Bush, les intermédiaires ne font que coûter... Et celui là est bonbon.

Bon, reste à mettre un nom sur cette droite, pour éviter le fantasme, ou plutôt le cauchemar.

C’est pas compliqué : c’est celle qui signe les plans de reconversion du personnel salarié reclassé en Pologne, ou en Roumanie à 150 ou 200 euros par mois, un peu plus ? On est quand même loin du smic, et puis pas question de rentrer, sauf à économiser pendant quelques années le prix du billet. Oui, on peut aussi marcher. Sans rire.

C’est celle qui veut voir finir le système des retraites pensé trop généreux, et qui veut profiter de sécurité, police, défense, service public aux ordres, infrastructures de toutes sortes, sans débourser un franc, pardon un euro, d’impôts.

Celle qui pense qu’on apprend à lire et à écrire par nature, et qu’une société de respect mutuel passe par la matraque plutôt que par le contrat social.

Bref, 1900, il ne reste plus qu’à ré-ouvrir les maisons closes, et rétablir l’esclavage.

Oui, on est bien parti.

Après tout, si les chinois font du capitalisme, pourquoi pas nous ?

Rien n’est acquis, pas même la paix, d’ailleurs.

Sauf au québec.

Lib.


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