Je vous cite, Monsieur l’Avocat Général : « le naturel avec lequel des groupes font fi, un temps, du vote républicain ne manque pas d’inquiéter. C’est une manifestation préoccupante de la dégradation de la morale publique. Il n’y a plus de communauté fondée sur quelques valeurs fondamentales mais une société éclatée qui ne parvient plus jamais à se rassembler même à la suite de circonstances exceptionnelles. »
Et j’en reste baba !
Donc, les mauvais perdants sont à honnir puisqu’ils refusent de se plier au résultat d’un suffrage DEMOCRATIQUE !
C’est effectivement demander une très grande force morale, chrétienne (tends la joue gauche...) à des gens qui se sont vus ranger dans la catégorie de « ceux qui se lèvent tard » ou de « ceux qui ne veulent pas travailler plus pour gagner plus » et j’en passe, et des meilleures, assistés, chômeurs, fonctionnaires (dont vous êtes, n’est-ce pas ?)
Comment un candidat qui a assis toute sa campagne (depuis bien plus de six mois) sur le « CONTRE », sur la division et l’exacerbation des « bons » (les travailleurs) contre les « mauvais » (les branleurs), un candidat vainqueur à l’aggressivité et sursaturé de testostérone, pourrait-il, une fois arrivé au pouvoir, et montrant DE FACON OSTENTATOIRE qu’il a bien l’intention de s’y vautrer, comment, donc, pourrait-il bénéficier de la part de ceux qui n’en voulaient pas (environ 18 milions de votants) d’un « Etat de grâce » que le fair-play voudrait qu’on accordât au gagnant ?
Pour le coup, c’est plutôt au coup de grâce auquel les déçus Ségolistes doivent s’attendre !!!...