@ Frédéric Joignot
Vous faites remarquer avec raison : « M. Nicolas Sarkozy assène ses quatre vérités sexuelles et génétiques, comme si les familles recomposées n’existaient pas. »
Il est lui-même papa d’une famille tout à fait recomposée, car lui-même a déjà divorcé, et il est le papa d’un fils de son premier mariage : je cite Wikipedia, « Le 23 septembre 1982, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). [...] En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l’animateur de télévision Jacques Martin, qu’elle quitte pour lui en 1989. Elle obtient le divorce en quatre mois. Il l’épouse en octobre 1996, une fois son propre divorce obtenu. [...] Un fils, Louis, naît en 1997. »
Alors, la famille des petits Pierre et Jean Sarkozy, ça fait combien de papas et de mamans ?
Tout ce baratin sur la sexualité et la famille, c’est des billevesées destinées à son électorat de retraités nostalgiques de Pompidou et d’une société où chacun était vraiment à sa place. Mais vous avez raison de souligner que c’est alarmant.
Mais en fait, je crois que personnellement, il s’en fout complètement.
Quant au fichage génétique et à la surveillance des crèches, cette obsession policière commence moi aussi à me gonfler sérieusement.