Cet article est très bien documenté, petites précisions sur le coté traître à ses amis Corses du petit monsieur ...........Le 25 octobre 2002, le ministre (Sarko)se rend en Corse dans le cadre des assises des libertés locales. Dans le Falcon de la République qui le transporte, se trouvent ses collaborateurs et l’un de ses fils, venu passer les vacances de la Toussaint chez ses grands-parents maternels. Le lendemain matin de son arrivée, Nicolas Sarkozy convoque les hauts responsables de la police et de la gendarmerie corses, notamment le patron du SRPJ, le commandant de la Légion de la gendarmerie et le directeur de la sécurité publique. La veille, un attentat a été commis contre une agence bancaire d’Ajaccio, à proximité de la préfecture, où dormait le ministre. Celui-ci se montre furieux. L’ambiance du petit-déjeuner est glaciale. Pas un invité n’ose toucher aux croissants. Mais un autre sujet préoccupe Sarkozy. Les deux enfants de son premier lit sont-ils en sécurité dans le « triangle des Bermudes » ? À Cargèse, Vico ou Sagone, le FLNC a toujours montré sa poigne. Il est difficile de répondre. Les invités au petit-déjeuner regardent leurs chaussures. Finalement, l’un d’eux se lance : « Les Corses ne touchent pas aux enfants. » « Ils n’aiment pas ceux qui ont peur », pense le ministre en son fort intérieur. L’un des deux fils du ministre de l’Intérieur passera une semaine tranquille à Vico. L’été, il a déjà fait un stage de berger à quelques encablures de la bergerie d’Yvan Colonna. Les nationalistes ont bien rigolé.
Nicolas Sarkozy connaît le concubin de Christine Colonna, Pierre Geronimi, le fils du glacier de Sagone. Passionné de football, Geronimi a rencontré Yvan sur les terrains de sport et l’a accompagné en 1995 dans une grande virée en Amérique latine. D’ailleurs, les deux fils du ministre ont déjà joué au football avec Colonna. Le berger organisait de petits tournois estivaux dans le cadre de l’Association sportive cargésienne. Les enfants Sarkozy s’essayaient au ballon rond avec celui qui serait un jour l’assassin présumé du préfet de Corse. Bien entendu, ils n’ont plus revu Colonna depuis son départ en cavale.
Un épisode de l’été 2002 a fait jaser dans un cercle restreint. « On » a vu l’un des deux adolescents circuler dans la voiture de Christine Colonna, réputée nationaliste fervente. Le beau-frère d’Yvan la lui avait prêtée. À l’arrière de l’automobile était fixé un autocollant du Ribellu, le symbole du FLNC. Les Renseignements généraux planquaient dans le coin, pour débusquer l’homme invisible et surveiller la progéniture remuante du ministre. Remontée au plus haut niveau du ministère, l’information a créé une petite gêne. Le monde est parfois trop petit. Le ministre laisse faire ses enfants comme ils l’entendent, mais prend soin pour lui-même d’éviter tout contact avec la famille Colonna. « Quand Jean-Hugues Colonna a tenté de prendre attache avec moi fin 2002, par l’intermédiaire d’un directeur du ministère, j’ai refusé catégoriquement », révèle Sarkozy. Le ministre sait que l’État a déjà beaucoup perdu dans cette affaire, et n’a pas voulu prendre le risque de se faire piéger. Le fugitif doit tomber dans un guet-apens des policiers et pas l’inverse.
Voila plus en détail, les relations du petit monsieur avec les Corses
(Il était souvent en Corse à l’époque : Nicolas Sarkozy a beaucoup fréquenté la villa des Culioli à Sagone, en bordure de mer. Dans cette petite ville qui s’étire le long de la mer, il a aimé jouer au tennis, faire du bateau et profiter de la plage. Il y a conservé des attaches. Il suffit de compulser l’annuaire téléphonique d’années récentes pour s’en convaincre. En 1999, à l’adresse de la villa baptisée Ros’hen, apparaît un certain Nicolas Sarkozi (sic), joignable à un numéro aujourd’hui erroné. L’ex-maire de Neuilly avait-il eu la préciosité de « corsiser » son nom de famille hongrois, ou France Télécom a-t-elle commis une erreur ? En tout cas, Sarkozi est bien Sarkozy)