@Damien
Ce qui vous semble incohérent ne l’est pas tant que ça. Il existent toutes sorte d’assurance depuis très longtemps, et pratiquement depuis le départ le Prince sait qu’il lui faudra supporter les conséquences d’une défaillance de l’assureur en premier ressort. Alors que fait le Prince ? Il s’assure que les assurances sont riches (par exemple, en les obligeant à détenir beaucoup d’actifs réputés, par exemple des immeubles ou des ... emprunts d’état : tout bénéf pour lui ! ). Ainsi, de temps en temps le Prince passe à la caisse (et, tant qu’à faire, il évite la faillite de l’assureur défaillant : ça lui coute moins cher que le scandale et la perte de confiance) mais globalement il y gagne. Mieux : le prince souvent met en place une ré-assurance obligatoire pour alimenter un fond qui payera (exemple typique : les calamités agricole, généreusement distribuées, sont financer par une taxe spécifique sur les produits agricole, ni vu ni connu...)
En somme, entre pouvoir faire appel à l’état en cas de besoin et faire appel à l’état dès le départ, il y a la même différence qu’entre avoir un parapluie dans son sac et se balader tout le temps sous un parapluie, quel que soit le temps...
Il ne s’agit pas plus de supprimer l’état qu’il ne s’agit de supprimer le parapluie : faut juste le remettre à sa place (dans le sac, en cas de besoin)