D’abord, d’après ce que j’ai compris, les taux de natalité élevés des pays en développement sont un mécanisme de compensation pour des taux élevés de mortalité. Autrement dit, tant qu’il n’y aura pas une réduction du taux de la mortalité, la natalité continuera à être très forte.
Ensuite, ces pays en « developpement » pour ne citer que le Congo, le Niger, la Guinée, renferment d’immenses ressources naturelles dont ils ne profitent pas.
Pour finir, la faim dans le monde n’est pas une question de déficit. La famine est une arme politique (Ethiopie dans les années 84), économique (Niger l’année passée qui n’a pas voulu avec les institutions internationales pertuber les marchés en distribuant une aide alimentaire gratuite), et c’est aussi une arme de guerre (le biafra).
Rassurez-vous, je n’ai aucune solution, sinon en tant qu’individu, faire la seule chose qui reste à faire dans cette situation, en se montrant solidaire. Quoi que je voudrai ajouter que dans ces pays en développement, il y a pleins de gens, intellectuels, économistes etc. qui préconisent une solution locale ou régionale à leurs problèmes, en particulier concernant le commerce. Et qui en ont relativement assez que tous ces gens viennent leur expliquer comment ils peuvent sortir de leur misère. Si on leur laissait la possibilité de gérer leurs économies sans interférence (Banque Mondiale, FMI,etc.), mais en les soutenant dans leurs efforts, je pense qu’il y aurait un rayon d’espoir. Pensez à Brac au Pakistan !