Cher Dryss,
votre réaction est estimable, pleine de bon sens et de saine indignation, mais à part me faire un grand plaisir, je crains qu’elle ne serve pas à grand’ chose, sinon prêcher des convaincus.
Il est clair que l’abstinence à laquelle il doit sans doute se contraindre pour éviter de contribuer à la surpopulation planétaire lui monte visiblement à la tête.
Ce serait mon fils, je commencerais par lui mettre une grande baffe dans la g... , bien qu’étant contre les châtiments corporels, mais juste histoire d’assainir le débat, pour lui demander si oui ou non, c’est comme ça que je l’ai élevé ?
Je l’ai laissé s’opérer tout seul de l’appendicite avec les dents ?
Quand j’allais faire les courses, je revenais couverte de sang et d’horions, le scalp de mes rivales -qui voulaient me souffler les derniers steaks de charolais en promo-accrochés au caddy ?
Pour ses anniversaires, j’organisais des luttes initiatiques destinées à sélectionner l’élite de l’espèce ?
Allez, allez...
Je ne veux pas me moquer parce que je crois que ce Boileau là souffre déjà assez comme ça, cherchant partout, y compris dans les « saintes écritures », les justifications de son désespoir.
Il joue à fond « l’ordre naturel des choses » , ordre dans lequel il ne survivrait ps trois jours. Mais c’est peut-être ce qu’il souhaite ?
Ne tirons pas sur l’ambulance.
Sincères considération, Dryss.