Très bon article. Effectivement on oublie que derrière les discours simplistes, et plein de bon sens de nos politiques, se cachent une construction idéologique forte.
Pour moi il n’est pas déplacé de parler du passé politique de Sarkozy, et de ses liens avec des groupes d’extrême droite. Ou bien même de son entourage : Devedjian, Longuet.
L’auteur, enfin le traducteur a également le mérite d’être ouvert, et plein de compréhension même face aux critiques les plus violentes.
J’ai particulièrement aimé la fin :
>>>>Centrée sur l’impérialisme et le mouvement qui vise à imposer son système sur presque toute la Terre, cette idéologie « volontariste » utilise la centralisation économique et administrative qui constitue la marque de fabrique du « libéralisme » américain moderne, et le militarisme et l’impérialisme caractéristiques du « conservatisme » moderne, dans une synthèse parfaite de la « gauche » et de la « droite » qui satisfait tout le monde et ne laisse aux dissidents que les espaces marginaux de « l’ultra gauche » et de « l’ultra droite ». C’est ainsi que nos fascistes modernes peuvent, non sans raisons, se qualifier eux-mêmes de « centristes », voire de "modérés.<<<<
Car on oublie trop souvent les escroqueries. Regardons les amitiés de Sarkozy avec Gianfranco fini, ancien adorateur de mussolini, aujourd’hui de centre droit.
Et c’est vrai que même si nos idées ne sont pas entièrement compatibles avec l’extrême gauche, voire l’extrême droite. Il faut admettre que les seuls espaces de critique du système ne se retrouvent qu’à ces deux extrêmes. J’ai tendance à préférer le discours humain de l’extrême gauche par contre. On se refait pas.
Enfin ce qui est intéressant surtout c’est de constater que l’analyse d’un américain de son système est transposable à nos pays européens. On peut presque crier à la conspiration, non ?