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Commentaire de Aurore Rochas

sur Adieu chères Sécu et Unedic


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Aurore Rochas (---.---.217.208) 29 août 2006 14:45

Se référer aux frais de gestion n’a aucune importance, l’essentiel c’est le ratio coût-assurance/prestations ;

Si un assureur veux se manger 50 % de frais de gestion tout en réussissant à assurer un service meilleur que ses concurrents (et en restant rentable et solvable bien évidemment) c’est son problème et pas celui de l’assuré.

1er cas : un couple avec deux enfants, un salaire brut mensuel de 2500 euros : Cotisations mensuelles SS maladie, maternité, CSG, CRDS = 534 euros contre 369 euros chez Amaryz pour le régime de base hors mutuelle et donc à prestations reçues quasi identiques. Bénéfice en souscrivant chez l’assureur privé : 165 euros par mois soit 1980 euros par an soit encore l’équivalent d’un mois de salaire net.

2 ème cas : un couple avec deux enfants, salaire mensuel brut de 5000 euros : Cotisations mensuelles SS maladie maternité, CSG, CRDS = 1 069 euros contre 369 chez Amaryz pour le régime de base hors mutuelle non obligatoire (et donc prestations reçues identiques). Bénéfice en souscrivant chez l’assureur privé : 700 euros par mois soit quand même 8400 euros par an.

Chacun peut vérifier la réalité de ces chiffres ; je ne sais pas comment fait Amaryz, peut être simplement en gérant mieux que ne le fait la SS ; en outre la CGT et d’innombrables autres parasites ne peuvent piquer dans ses caisses.....

Et voila un dernier cas bien plus crispant encore sur les retraites :

Prenons un salarié, salaire 1925 euros brut soit 1500 euros net ce qui ne correspond même pas au salaire moyen qui est aux alentours de 2300 euros dans le privé et 2400 dans le public : considérons que ce type va travailler 40 années, il cotisera au titre de l’assurance vieillesse, part salariale et patronale 497 euros par mois en euros constant hors inflation. Cette somme placée pendant 12 mois et pendant 40 années chez un assureur à 5 % ce qui n’est pas glorieux ( on trouve en effet des placements nettement plus rémunérateurs) avec une inflation de 2 % soit un différentiel positif hors inflation de 3 %, il se retrouvera au bout de 40 ans avec un capital de 460 250 euros (soit 3 019 240 francs) et je parle bien en euros constants, effet de l’inflation annulé. S’il cotise à la SS il aura royalement une retraite mensuelle de 1050 euros et encore si les pensions ne baissent pas...

J’admets cependant que ce calcul ne tient pas compte de la fiscalité des contrats d’assurance-vie mais les charges salariales et patronales versées par un employeur ne sont pas fiscalisées, pourquoi des primes d’assurance versées de façon volontaire pour le même objectif ne le seraient elles pas dans les mêmes proportions.

Enfin, imaginons que ce type casse sa pipe au moment de prendre sa retraite, la SS versera royalement 3 mois de pension pour solde de tout compte et il aura cotisé 40 ans pour des prunes, s’il a souscrit une assurance personnelle, ses héritiers récupéreront le capital.

Je n’ose vous faire le calcul pour un type bénéficiant d’un salaire supérieur de peur que vous ne nous fassiez un petit malaise et me preniez en grippe.......

En conclusion : les assureurs ne sont pas des philanthropes loin s’en faut mais il ont un avantage certain sur la sécurité sociale, ils savent calculer des primes d’assurance en fonction des risques couverts alors que les néo fonctionnaires de la sécu ne sont que des caissiers.

Vraiment navrée d’énerver les groupies de sainte sec soc !!!


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