A Cambronne et Snoopy,
en référence au débat qui nous a opposé plus haut. J’ai effectué une petite recherche. Sur Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:R%C3%A9sistant_fran%C3%A7ais&from=Lefaucheux%2C+Marie+H%C3%A9l%C3%A8ne), il existe une liste de 342 résistants. J’ai donc essayé de trouver leur appartenance politique et d’effectuer des statistiques. Le résultat est le suivant :
- Pour 25 % d’entre eux je n’ai pas réussi à déterminer l’appartenance politique
- 4 % (6% des résistants identifiés politiquement) viennent de l’extrême-droite et des mouvements royalistes
- 13 % (18%)viennent de la Droite
- 13 % (18%)du Centre
- 31 % (41%)de la Gauche non-communiste
- 13 % (17%) de la Gauche communiste
Pour éclairer ces résultats, je vous propose de les mettre en relation avec les résultats des présidentielles de 1939, qui vit l’élection d’Albert Lebrun (Alliance Démocratique, centre-droit) avec 55,6 % des voix. La Droite représentée par Justin Godart et François Pietri affiche un score de 6,59%. La Gauche non-communiste réalise 24,17%, les communistes 8,13% et les divers 4,84%. Donc la droite (centre-droit plus droite) réalise 62,19%, 42 % dans la résistance. La gauche 32,3 %, 68 %.
On peut, sans nier la présence de la Droite dans la résistance, que la gauche y est sur-représentée.
Je cite Cambronne : « En plus n’en faisant qu’à leur tête (les communistes) ils ont refusé d’obéir à Londres et ils ont commis des attentats sur des permissionnaires allemands qui ont entrainé des représailles. » sans vouloir polémiquer, cette phrase est absolument pétainiste.
Je n’ai pas appris l’histoire au « Parti » comme vous le dites si bien, et je reconnais bien volontiers (bien que sympathisant communiste) que l’attitude du PCF entre la signature du pacte germano-soviétique et sa rupture n’est pas glorieuse.
Pour ce qui concerne Nicolas Sarkozy, sa présence très médiatique sur le plateau de Glières où il avait pris soin de convier de nombreux journalistes en oubliant d’inviter les anciens memmbres du maquis et le fait que l’édition italienne deux de ses livres aient été préfacé par Gianfranco Fini, sont une insulte à la mémoire du jeune Guy Moquet.