Et oui Snoopy, les sympathisants communistes ça existe encore.
Je fais partie des ouvriers qui refusent d’avoir comme seul espoir la Française des Jeux comme hier on nous promettait une vie meilleure dans l’au-delà. Je suis fier de mon travail, même s’il est dur, je travaille plus sans gagner plus, je ne comprends pas ce qui justifie des écarts de salaires de 1 à 400.
Je fais partie de ces ouvriers qui comprennent que la France des propriétaires c’est surtout un bon moyen de coincer ceux qui se feront licencier demain comme les Moulinex et à qui on dira, mais il faut être mobile ma brave dame et tant pis pour le pavillon dont vous n’avez payé que les intérêts mais qu’il faudra revendre.
Je fais partie de ces ouvriers qui n’acceptent pas d’entendre Laurence Parisot justifier les salaires mirobolants des patrons par la prise de risque, quand le seul risque c’est de se faire virer avec un parachute doré pendant que les salariés vont payer par leur licenciement les fautes de gestion et que les actionnaires encaisseront quand même leur dividende.
Alors, certes, je suppose que ça doit vous faire rigoler, comme j’imagine que les copains à Sarko rigolent en se disant « t’as vu comme on les a niqué les cocos ? Blum, Jaurès et maintenant Guy Moquet ». Je suis sur d’ailleurs que ce dernier adorait se faire appeler « le coco ».
Je fais partie de ces ouvriers pour qui Julien Courbet n’est pas Jaurès, qui ne supporte pas les reportages de Charles Villeneuve sur « les faux-chômeurs » parce qu’ils ont compris que c’est pas la suppression du RMI ou des indemnités chômage qui rendra les fins de mois des smicards plus aisés.
Allez, sans rancune va, sombres crétins.